Aller au contenu principal

Les éleveurs demandent 35 centimes par litre au lieu des 31 centimes annoncés

Les annonces du prix du lait sur les trois premiers mois de 2017 ne rassurent pas les éleveurs, qui viennent de passer deux années difficiles. Ils demandent 35 centimes par litre au lieu des 31 centimes qu’annoncent les laiteries.

Alain Billerot, de la section lait, Dominique Vivier, Mathieu Souchard, Aurélien Vivier, Sylvie Vivier, Florent Souchard et Guillaume Mandin, au Gaec de l’Orée du bois. Les éleveurs n’acceptent pas un prix du lait à 31 centimes. Ils jugent « indécente » la proposition des laiteries.
Alain Billerot, de la section lait, Dominique Vivier, Mathieu Souchard, Aurélien Vivier, Sylvie Vivier, Florent Souchard et Guillaume Mandin, au Gaec de l’Orée du bois. Les éleveurs n’acceptent pas un prix du lait à 31 centimes. Ils jugent « indécente » la proposition des laiteries.
© G.R.

«Un tiers des exploitations du bassin laitier Poitou-Charentes – Vendée va survivre. Ce qui nous inquiète, ce sont les autres », lance Alain Billerot, responsable de la section laitière de la Fnsea 79. Sur la ferme de Dominique et Sylvie Vivier, les parents, et leur fils Aurélien, au Gaec de l’Orée du Bois, à Exireuil, on est dans l’incertitude en ce début d’année ». À la réunion de Terra Lacta, on nous a annoncé 315 euros en janvier et en février, 310 euros en mars. C’est insuffisant. Il nous faudrait 350 euros les 1 000 litres sur l’année et que le prix se stabilise pour qu’on puisse investir. Dans le contexte actuel, on ne peut pas faire de budget prévisionnel », se désole Aurélien.
En matière de prix et de coûts, Aurélien sait de quoi il parle. « La petite augmentation de 2016 ne suffit pas. J’ai fait des formations sur les coûts de production. J’en arrive à la conclusion qu’il faudrait 350 euros les 1 000 litres, hors rémunération des éleveurs », a-t-il calculé. Or, les perspectives sur la campagne en cours ne sont pas encourageantes.
Le cas de ce jeune agriculteur, installé en 2010, n’est pas isolé. « Le moral des producteurs de lait n’est pas bon. La qualité des fourrages de 2016 n’est pas au rendez-vous, si bien que la production de lait a baissé.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Dany Dubernard a été élue maire de Boivre-la-Vallée en mai 2020. Elle ne se représente pas en mars 2026.
Boivre-la-Vallée supprime ses communes déléguées
Le 1er janvier, Boivre-la-Vallée n'aura plus ni mairie déléguée ni maire délégué. Une économie mais aussi une meilleure…
L'élevage d'Anne Boutet affiche une longévité record.
À Pamproux, Anne Boutet incarne l'excellence caprine

L'éleveuse du sud Deux-Sèvres conduit un troupeau de Saanens aux hautes performances techniques et génétiques, notamment en…

Les givrés de Noël lancent leurs défilés sur les routes du Civraisien ce samedi 6 décembre.
Les agriculteurs font briller nos villages
Dans le Civraisien et en Vienne et Gartempe, les agriculteurs, au volant de leurs tracteurs illuminés, parcourent depuis…
Mathieu Ramus et Clément Tholance ont notamment aménagé cette salle de jeux dans la tour médiévale.
Un gîte pour les amateurs de jeux vidéo
Dans quelques jours, un concept unique en France ouvre à Vivonne: un gîte suréquipé qui permet aux amateurs de jeux vidéo d'…
Les deux bâtiments pour les gestantes sont sur aires paillées en pente. De gauche à dr. : Régis Rézeau (Cooperl), Jérôme Clerc, Jeanne (salariée sur la ferme) et Samuel Bernard (Alicoop).
Un agrandissement de bâtiment plus que raisonné

Dans les plaines céréalières, l'élevage hors-sol montre sa pertinence. Jérôme Clerc s'est lancé en porcs (naisseur-engraisseur…

Engraissement : des actions pour développer la production

Face à la décapitalisation et aux montants élevés du maigre, Terrena, la Caveb et Feder mettent en place des aides pour…

Publicité