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Fnsea 79
Les éleveurs de Terra Lacta veulent savoir la vérité sur la coopérative

L’inquiétude des producteurs de lait, livrant à Terra Lacta, est relayée par les administrateurs de la Fnsea 79. Lors de leur conseil, mardi, ils ont appelé à manifester le 6 à Surgères, afin de ne pas être oubliés dans les choix que la coopérative doit faire.

Ce qui se passe à Terra Lacta ne laisse aucun agriculteur indifférent.
Ce qui se passe à Terra Lacta ne laisse aucun agriculteur indifférent.
© G. R.
Rentrée syndicale ? « On a toujours été dans l’action cet été ». Et Patrice Coutin, président de la Fnsea 79, de rappeler la pression des éleveurs sur la grande distribution, le 17 août. Mais il a aussi donné la parole aux délégués cantonaux qui ont mené des actions locales : deux fois deux voies dans le bocage et  éoliennes dans le Mellois.
Mais le dossier Terra Lacta était le principal sujet de préoccupation du moment, mardi, lors du conseil d’administration de la Fnsea 79. Si les producteurs de lait sont les premiers concernés, le mode de gouvernance de la coopérative et ses choix stratégiques ne laissent pas les autres coopérateurs indifférents.
Thierry Jayat, président de la section caprine, est déçu « du manque d’informations sur la stratégie de Terra Lacta ». « A écouter Alain Lebret, il n’y a rien de bien alarmant », poursuit-il. Ce qui n’est son point de vue ni celui des éleveurs. Ils estiment que la mise en place
« sans concertation », d’un nouveau mode de paiement des livraisons est révélatrice de la situation dans laquelle se trouve l’entreprise. Pour Christophe Limoges, il n’y a pas de doute : « Terra Lacta a de grosses difficultés ».
Les élus syndicaux dénoncent « le manque de dialogue » entre la coopérative et les dirigeants de la coopérative. C’est la raison pour laquelle disent-ils, « il faut maintenir la pression sur les administrateurs ». Ce jeudi 6 septembre, des délégations d’éleveurs de chaque département concerné étaient invitées à se mobiliser pendant le conseil d’administration de la coopérative à Surgères, avant de demander une rencontre avec les administrateurs.
« Situation d’urgence », disent les responsables professionnels alors qu’une stratégie commerciale tarde à se mettre en place après l’échec des discussions avec Eurial. Mais aussi inquiétudes concernant l’avenir du bassin laitier de Poitou-Charentes. C’est la raison pour laquelle, Fnsea 79 et JA demandent « qu’au moins deux scénarios » soient proposés dans les sections que le président Lebret s’est engagé à réunir en octobre, afin que les éleveurs ne soient pas, une fois de plus, mis devant le fait accompli.

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