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Les éleveurs de Salers en quête de valorisation

Réunis en assemblée générale à Charroux, les membres de l'association des éleveurs Salers du Poitou-Charentes ont fait le point sur les problématiques du moment et notamment la valorisation de la viande.

Une vingtaine d'éleveurs de salers se sont retrouvés sur l'exploitation de Damien Groseau (à gauche) à Charroux.
Une vingtaine d'éleveurs de salers se sont retrouvés sur l'exploitation de Damien Groseau (à gauche) à Charroux.
© Marine Nauleau

Si la période du Covid a fait chuter le nombre d'adhérents, la vingtaine présente à l'assemblée générale des éleveurs de salers du Poitou-Charentes était contente de se retrouver la semaine dernière, à Charroux. L'association a son siège social à Sepvret dans le sud Deux-Sèvres et les éleveurs arrivaient des 4 départements couverts par l'association. " Elle existe depuis 1989. On n'est pas dans le berceau de la race et c'est justement l'intérêt de partager et d'échanger sur nos problématiques et nos contraintes mais aussi nos techniques d'élevage. C'est aussi un réseau qui nous permet d'être plus réactifs si l'un ou l'autre d'entre nous à des animaux à vendre ou cherche à en acheter" décrit Frédéric Gérard, président de l'association et éleveurs à La Couarde dans les Deux-Sèvres. Il aimerait bien que les rangs de l'association se gonflent. Il en convient, les élevages sont très divers, de 20 à 140 bêtes (la moyenne est autour de 70 et on compte soit quelque 1600 bêtes) et les objectifs de chacun ne sont donc pas tout à fait les mêmes. Après un point sanitaire avec une FCO qui représente toujours "une pression sanitaire sur nos élevages et la crainte que les effectifs diminuent encore " qualifie Frédéric Gérard, l'autre question abordée a été la commercialisation. " Nous ne parvenons pas à valoriser la viande aussi bien que dans le berceau de la race. Elle n'est pas assez connue ici. Beaucoup font de la vente directe" explique Frédéric Gérard. Blandine Massot, responsable du service élevage de la SCA le Pré Vert à Brive-La-Gaillarde est intervenue sur la partie production veaux rosés. Elle a senti que le sujet avait éveillé les intérêts des éleveurs présents. " Notre coopérative est un débouché pour la filière bio sur les veaux rosés. La loi Égalim a créé une dynamique en restauration collective et nous ne parvenons pas aujourd'hui à répondre à la demande. Certains, en conventionnel, pourraient s'orienter vers le bio". Damien Groseau à l'EARL Le Cézlier à Charroux a choisi ce débouché dès le début. Installé sur 112 hectares, avec un passage en bio en 2010, ses veaux rosés sont vendus à la coopérative à l'âge de 6 à 8 mois. L'éleveur envisage désormais de passer à 70 vêlages par an (contre 100 aujourd'hui) pour assurer l'autonomie alimentaire du troupeau tout en pensant à la transmission de son exploitation.

 

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