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Les éleveurs de porcs mobilisés contre la fièvre porcine africaine

La France est indemne de fièvre porcine africaine (FPA). Lors de sa dernière assemblée générale, l’association régionale porcine Poitou-Charentes (ARPPC) a insisté sur le respect des mesures sanitaires en élevage.

© AC

« La biosécurité est le premier axe de travail de notre filière. On doit se préserver des animaux sauvages, notamment des sangliers. Aujourd’hui, quasiment tous les états des lieux ont été faits dans les élevages : 85 % des élevages ont été audités. Ils savent ce qu’ils doivent faire. Nous avons jusqu’au 1er janvier 2020 pour auditer les 15 % d’élevages restants », a déclaré Yves Debien, président de l’ARPPC, en marge de son assemblée générale mi-octobre. Il encourage les éleveurs, « d’autant plus que la conjoncture économique favorable nous permet d’investir », à clôturer les porcheries pour qu’il n’y ait pas d’intrusion d’animaux sauvages… ni d’humains inattendus.
« Il reste moins de 20 % des éleveurs à former à la biosécurité, aujourd’hui », a-t-il ajouté. Pour les élevages commerciaux, la formation à la biosécurité est obligatoire d’ici la fin de l’année. « L’idée est que les éleveurs prennent la mesure de l’importance de la biosécurité », a insisté Yves Debien. Tout détenteur de porc(s) ou de sanglier(s), à titre professionnel, pour la consommation familiale ou d’animal de compagnie, doit, en premier lieu, déclarer et identifier ses animaux. Outre les contacts avec des sangliers sauvages qui sont à proscrire, il est recommandé de ne pas nourrir les porcs ou sangliers domestiques avec des restes de repas ou autres déchets de cuisine ; la FPA se transmettant certes par les animaux infectés, les matériels, les véhicules et les personnes ayant été en contact avec des animaux infectés mais aussi par les viandes et charcuteries issues d’animaux infectés. Les visiteurs sont tenus de passer par le sas sanitaire pour changer de tenue et se laver les mains avant d’entrer en contact avec les animaux. Ces mesures préviennent aussi de la brucellose et de la maladie d’Aujeszky.

Investir pour le bien-être des hommes et des animaux

Les symptômes de la FPA sont les suivants : perte d’appétit, fièvre (+ de 40°C), abattement, rougeurs sur la peau, notamment sur les oreilles et l’abdomen, ou mortalité anormale. Il faut contacter un vétérinaire au plus vite si la maladie est suspectée.
Depuis 2014, onze pays de l’UE ont été touchés par la FPA, particulièrement à l’Est, où la situation est dite « hors de contrôle », tout comme en Asie ; le dernier pays concerné étant la Slovaquie, depuis juillet. Suite à la découverte de deux sangliers infectés hors des clôtures en Belgique, en janvier 2019, une zone blanche de dépeuplement des sangliers, clôturée, a été installée dans le Nord-Est de la France. Au 3 octobre 2019, aucun sanglier mort ou tué en France n’a été dépisté positif à la FPA.
« Aujourd’hui, avec la FPA, les cours sont remontés. Nous aurons les capacités d’investir. Profitons de cette embellie pour investir dans l’avenir : donner plus de place à nos animaux, faire en sorte que les bâtiments soient agréables pour les bêtes mais également pour les gens qui s’en occupent. Le bien-être de l’éleveur, on ne l’oublie pas non plus », a transmis le président de l’ARPPC aux éleveurs. Des aides à l’investissement peuvent être apportées par le plan de compétitivité et d’adaptation des exploitations agricoles (PCAE) et le fonds régional interprofessionnel de soutien à l’investissement en production porcine (FRISIPP), a-t-il précisé.

 

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