Aller au contenu principal

Elevage
Les éleveurs attendent des actes pour faire face à la crise

La FDSEA et les JA sont allés, à l’appel de leurs instances nationales, vérifier dans la restauration hors foyer du département, l’origine et les prix des denrées alimentaires.

Depuis plusieurs mois, la FNSEA, les Jeunes Agriculteurs et les associassions spécialisées (FNB, FNPL, CFA, FNP, FNO, FNEC) dénoncent la grave crise économique que subit l’élevage français. Tous les éleveurs sont concernés, soumis à des charges qui s’envolent et des prix d’achats qui stagnent ou régressent. Les dernières actions syndicales visant plutôt les transformateurs ont interpellé les pouvoirs publics. Elles ont reçu le soutien de l’opinion publique. Et pourtant, force est de constater le double langage de certains, assurant vouloir défendre les agriculteurs et se positionnant comme les garants du pouvoir d’achat des Français. Pour la FNSEA, « au-delà des déclarations de tribune pour certains ou dans les réunions dans les ministères pour d’autres, les éleveurs attendent des actes ! » Et d’ajouter : « Les négociations entre la grande distribution et leurs fournisseurs sont en cours. Moins de la moitié des contrats sont signés avec une distribution qui refuse la réalité. Une augmentation des cours des matières premières agricoles doit être répercutée au consommateur sous peine de voir disparaître une partie des agriculteurs français. Cela concerne toutes les productions issues de l’élevage (viandes blanches et rouges, produits laitiers et dérivés…).Mais au-delà de la distribution, les acteurs de la restauration hors foyer s’approvisionnent majoritairement à l’extérieur de nos frontières : avec 15 % de la consommation des produits carnés en France. La mention de l’origine doit se généraliser, elle doit permettre à nos concitoyens de consommer des produits frais ou transformés issus d’animaux élevés selon les standards de qualité, de traçabilité français. Les éleveurs innovent, mettent en valeur nos territoires, les fruits de leur travail ont un coût ».Aussi, pour porter ces deux revendications, prix et mention de l’origine pour assurer un avenir aux éleveurs français, la FDSEA et les JA sont allés, à l’appel de leurs instances nationales, vérifier dans la restauration hors foyer du département, l’origine et les prix des denrées alimentaires. Ces actions permettront de mettre ce sujet à la une lors du salon de l’agriculture qui met en avant la production agricole française.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

La petite dernière de chez New Holland, la CR 11 a été présentée, jeudi 27 juin, à Essouvert.
La CR 11 en démonstration

Les Établissements Chambon ont invité 200 clients, à venir voir la toute dernière moissonneuse batteuse de New Holland, la…

Thomas (à droite) a passé du temps avant le parrainage avec les deux frères Mimault pour prendre la relève de François.
À L'Absie, le temps a œuvré pour nouer la relation cédant-futur installé

Au Gaec La Jolinière, un nouveau duo d'associés a vu le jour depuis le 1er mai : Thomas Moigner a rejoint Christophe…

La moissonneuse de l'ETA Poussard, de Villiers-en-Plaine, dans une "belle" parcelle d'orge à 65 q/ha.
Moissons en Deux-Sèvres : petite récolte en vue

Les premiers hectares battus en Deux-Sèvres en orge et en colza montrent des rendements hétérogènes, à tendance basse, et une…

D'immenses chapiteaux jalonnent la vallée derrière la mairie de Saint-Martin.
Village de l'eau : méli-mélo de luttes sous chapiteaux

Le Village de l'eau a pris ses quartiers à Saint-Martin-lès-Melle le 16 juillet. Il rassemble des militants de luttes diverses…

Le système de coupe tronçonneuse est une pince Vosch 2000 force 52 KN guide de 80 cm.
Du nouveau à la Cuma du Bocage

Plus de prestations grâce à de nouveaux matériels : 300 000 € ont été investis par cette Cuma des environs de Bressuire.

Les premières collectes françaises de blé tendre montrent des rendements inférieurs de 11 % à la moyenne décennale.
Pas assez de blé pour les agriculteurs

Le blé tendre ne fait pas exception à la mauvaise année céréalière, avec une estimation de rendement moyen à 64 q/ha.

Publicité