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Les dégâts de gibiers et l’'actualité au menu de la chambre

Les dégâts de gibiers ont occupé une large part des débats lors de la session de la chambre d'Agriculture de la Charente le 21 février à Angoulême. Autres sujets d'’actualités traités : la crise agricole, les transferts de vigne, l’'eau...

De gauche à droite : Benedicte Genin, Pierre N’Gahane, Xavier Desouche et Marc Thomas.
De gauche à droite : Benedicte Genin, Pierre N’Gahane, Xavier Desouche et Marc Thomas.
© Alexandre Merlingeas

En plus d’un contexte agricole désastreux, le problème des dégâts de gibiers vient s’ajouter aux multiples difficultés rencontrées par les agriculteurs. La chambre d’Agriculture de la Charente et la Coordination Rurale ont décidé de porter le fer sur ce sujet ces derniers mois. Un arrêté de la préfecture classant le sanglier nuisible dans 3 zones tests doit sortir prochainement.

Lors de la session de la chambre le 21 février à Angoulême, il fut largement question de cette problématique avec les interventions de Jean-Yves Morelec, chef de l’ONCFS en Charente, et d’Alain Lebecq, président des louvetiers. « Le classement du sanglier en nuisible n’est pas la seule solution, a prévenu Jean-Yves Morelec. Elle peut être utile sur les communes où tout le monde ne joue pas le jeu ou sur des zones difficilement chassables ».

Bonne situation financière

Pour Alain Lebecq, l’essentiel du travail doit être réalisé par les chasseurs. « Ils ne le feront qu’avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête. C’est notamment la louveterie. Il faut faire prendre conscience aux chasseurs que la récréation est finie. »

Tout le monde était d’accord pour dire l’urgence de la situation et le préfet, Pierre N’Gahane, a dit vouloir signer l’arrêté le plus rapidement possible. Même si Fabrice Blanchard, représentant de la chambre à la CDCFS, s’est dit plutôt pessimiste quant à la possibilité de trouver un véritable équilibre agro-sylvo-cynégétique.

Pour le reste, Xavier Desouche a pu annoncer la bonne situation financière de la chambre d’agriculture grâce à « l’implication de tous ». Malheureusement la crise agricole est toujours là.

 

Lire la suite de l'article dans l'édition du jeudi 23 février de La Vie Charentaise.

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