Les bios dans l'inquiétude
La Ferme des Templiers, à Fouquebrune, a accueilli le préfet de région, ainsi que plusieurs agriculteurs et représentants de l'agriculture biologique. Ils ont interpellé les services de l'État sur leurs problématiques : pressions administratives, manque de reconnaissance et sentiment d'abandon.
La Ferme des Templiers, à Fouquebrune, a accueilli le préfet de région, ainsi que plusieurs agriculteurs et représentants de l'agriculture biologique. Ils ont interpellé les services de l'État sur leurs problématiques : pressions administratives, manque de reconnaissance et sentiment d'abandon.

© A.V.
Engagée dans la bio depuis 2017, la Ferme des Templiers est un modèle de croissance et de diversification en agriculture biologique. Les deux associés ont su ajouter régulièrement des cordes à leur arc : élevages de porcs et d'agneaux, grandes cultures avec fabrication de farine, de pain, de pizzas - le tout transformé et vendu aussi bien en circuit court que long, selon les productions. "Nous voulions être autonomes et vivre de notre travail", confient Antoine Deschamps et Baptiste Lanternat. Et jusqu'ici, le pari semble tenu : "Les ventes en direct n'ont cessé de croître ; les partenariats avec les supermarchés de proximité, les Biocoop et les petites boutiques rurales fonctionnent," explique Baptiste Lanternat.