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Les aléas climatiques marquent le vignoble et la campagne

La traditionnelle journée des courtiers le 20 septembre au Bnic a été l’occasion d’un panorama de l’actualité de la campagne à venir. Une année marquée par les aléas climatiques avec une prévision de rendement régionale aux alentours des 90 ou 100 hl/ha.

Les vendanges ne se présentent pas très bien cette année.
Les vendanges ne se présentent pas très bien cette année.
© Alexandre Merlingeas

Les années se suivent et ne se ressemblent pas. Après une campagne 2015 plus que correcte où presque 895 000 hl/AP ont été produits, il est certain que celle de 2016 ne se présente pas du tout sous les mêmes auspices. C’est tout naturellement que Patrick Béguin, président du syndicat des courtiers de la Charente, a eu une pensée en début de réunion pour tous ceux qui ont été touchés par la grêle. « En Bourgogne, ils ont été encore moins vernis que nous avec des gens en péril économique. C’est un problème récurrent auquel il faut réfléchir. On peut être touché deux fois dans sa vie mais tous les 3 ans, on ne peut plus constituer de réserve climatique ou faire de stock », a-t-il expliqué. La journée des courtiers est toujours l’occasion de faire le point sur les principaux chiffres de la campagne 2016-2017. Les prévisions de rendement moyen de la station viticole se situent entre 90 et 100 hectolitres avec « une très forte disparité accentuée par la grêle de la semaine dernière », selon Janine Bretagne, du Bnic. 4 503 déclarations d’affectation ont été traitées dont 44 % dématérialisées. 73 700 hectares sont affectés au cognac (74 600 ha en 2017), 564 ha pour le pineau, 33 ha en vins de pays et 1 116 ha aux autres débouchés. Le rendement annuel a été fixé à 11,02 hl/ ha commercialisable immédiatement alors que la réserve climatique (en cumulé) est de 7 hl/AP. Mais cette dernière devrait être surtout utile pour tous ceux qui ont été touchés par les aléas et qui n’atteindront pas le rendement régional. Le stock de réserve climatique s’élève à 189 000 hl/AP pour 2 100 bouilleurs de cru stockeurs. Pour la déclaration de récolte, la principale nouveauté est la disparition de la mairie dans le circuit de transmission. La déclaration de récolte devra être envoyée directement au Bnic par le viticulteur et sera retournée sans passer par la case mairie. En ligne ou sur papier, une seule date de limite de dépôt est fixée au 10 décembre.

 

Déclaration de stock

Jean-Noël Navarro, des douanes, est revenu sur la mise en place progressive de la dématérialisation des documents nationaux d’accompagnement dans le cadre du Gamma National à compter du 1er juillet 2017. il s’est inquiété qu’au 10 septembre un quart des viticulteurs de la région n’ait pas encore déposé leur déclaration de stock alors qu’ils avaient jusqu’au 30 septembre pour le faire sur papier au CVC. Le risque encourru est un défaut de déclaration mais aussi de ne pas pouvoir bénéficier des aides de FranceAgrimer. Ensuite, les différents représentants des filières du cognac sont revenus sur leur actualité. Christophe Forget a évoqué la définition du contingent de plantation au sein du bassin viticole Charentes-Cognac pour 2017. Il s’est dit assez optimiste quant à l’établissement d’un contingent basé sur un volume de plantation à se partager entre les diverses filières de la région. Alexandre Imbert, directeur de l’UGVC, a parlé de la question des transferts d’autorisations de plantation et évoqué la nouvelle piste qui tient la corde pour les empêcher, à savoir l’évolution du statut du vin. « Un nouveau véhicule législatif européen pourrait nous permettre de s’y greffer d’ici la fin 2017 », a-t-il dit. Il serait aussi possible de modifier la circulaire du 5 avril 2016 pour rendre obligatoire l’exploitation de terres à vigne à la suite d’un achat. Enfin, l’environnement, la productivité, le climat et la qualité ont été les thèmes majeurs de cette journée avec notamment la présentation par Lætitia Four du référentiel viticulture durable.

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