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LES AGRICULTEURS FACE À L’AMIANTE

Après un dégât de grêle en Charente, certains ont été obligés de désamianter les toitures détériorées.

De nombreuses réunions ont été organisées avec les services
de l’État, et notamment la préfète de Charente Marie Lajus,
sur la question sensible du désamiantage.
De nombreuses réunions ont été organisées avec les services
de l’État, et notamment la préfète de Charente Marie Lajus,
sur la question sensible du désamiantage.
© nc

Le 4 juillet dernier, en Charente, un orage de grêle, particulièrement dévastateur, a causé d’importants dégâts aux toitures. 10 000 mètres carrés de toitures auraient été perforés. Les dégâts sont très variables : de quelques mètres à plusieurs centaines de mètres carrés de couverture.

Ici ou ailleurs, dans un tel contexte, l’amiante, présente sur de nombreuses couvertures, pose problème. Ce matériau ne doit être manipulé que sous certaines conditions arrêtées par une réglementation très stricte. Les agriculteurs ont obligation de faire appel à des professionnels pour réaliser les travaux de nettoyage et de rénovation. « Pour désamianter une toiture en fibrociment – dépôt des tôles, transport, traitement des déchets – il faut compter autour de 20 € du m2 », observe Christophe Béalu, technicien bâtiment à la chambre d’agriculture des Deux-Sèvres.

Pour une intervention plus large, comprenant la dépose de structures murales, la facture, bien entendu, sera supérieure. Parce que le risque est grand de voir les agriculteurs manipuler eux-mêmes l’amiante, les organisations professionnelles agricoles insistent sur les risques sanitaires encourus. Elles recommandent à chaque exploitant de prendre contact avec les entreprises compétentes et en capacité de retraiter les matériaux.

 

ALEXANDRE VESCHINI
LA VIE CHARENTAISE

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