Aller au contenu principal

Viande bovine
Les actions syndicales vont continuer dans les grandes surfaces

Sur un an les pertes s’élèvent à plus de 150 euros par animal. Les éleveurs ont prévu de manifester dans des grandes surfaces à Bordeaux, ce 30 mai.

Pour Thierry Bernier et Yoann Baudouin, les grandes surfaces ne peuvent pas impunément continuer à augmenter leurs prix alors que le décrochage à la production se poursuit depuis un an.
Pour Thierry Bernier et Yoann Baudouin, les grandes surfaces ne peuvent pas impunément continuer à augmenter leurs prix alors que le décrochage à la production se poursuit depuis un an.
© G. R.

«Les prix à la production doivent impérativement augmenter pour restaurer la rentabilité de notre activité », déclarait mardi soir Thierry Bernier, président de la section bovine de la Fnsea 79. Trois semaines après les premières actions visant des grandes surfaces du département, les producteurs étaient invités à faire un point sur la conjoncture et à envisager les suites de l’action syndicales du 9 mai.« Depuis septembre, par paliers de 3 à 4 centimes, les prix à la production décrochent. Ce qui représente maintenant une perte de 150 € à 200 € par vache et par JB, surtout charolais, mais les autres races suivent le mouvement », déplore-t-il. Depuis quelques semaines, le prix plafonne à 3,80 € du kilo, alors que selon les études de l’Institut de l’élevage, « il faudrait qu’il se situe au minimum à 5 € pour que les éleveurs puissent vivre et investir », rappelle Thierry Bernier.Si en Pologne, en Turquie et en Allemagne, les mesures prises par les autorités ne favorisent pas un équilibre entre offre et demande en faveur des producteurs, en France, les syndicalistes pointent du doigt les abattoirs qui tournent au mieux à 70% de leur capacité. « Il y a trop d’outils d’abattage qui répercutent leurs coûts sur un volume trop faible. Et ce sont les éleveurs qui trinquent… », déplorent les éleveurs.Aînés et jeunes agriculteurs ont décidé de poursuivre leurs actions. Ce vendredi 30 mai, les éleveurs des régions Poitou-Charentes, Limousin et grand Sud Ouest iront demander des explications aux dirigeants des grandes surfaces de la région bordelaise. Ils leur reprochent, comme à leurs confrères des Deux-Sèvres, d’avoir augmenté leurs prix de 2% à 5% depuis le début de l’année, augmentant encore l’écart avec la production et la consommation.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Baptiste Conreaux amène les commandes de fruits, légumes, jus et œufs à la porte de ses clients.
Des produits locaux livrés à domicile

Si la demande de livraison de fruits et légumes locaux était forte pendant la crise sanitaire, elle s'est bien estompée ces…

Laurette Didière vient de créer son agence Charentes In Flow.
Découverte touristique sur-mesure des Charentes
Laurette Didière créé une agence de tourisme réceptive : Charentes In Flow.
La Chambre d'agriculture de Charente (représentée par son président Christian Daniau) a porté le dossier pour tout le Poitou-Charentes. Aux manettes : le service Environnement, dirigé par Audrey Triniol.
La MAEC zone intermédiaire financée en intégralité
Tous les agriculteurs éligibles à la mesure agro-environnementale et climatique "zone intermédiaire en Poitou-Charentes", qui en…
Guillaume Roux et Cassandra Bœuf veillent sur leurs escargots.
Nouveaux anges gardiens pour les cagouilles
Cassandra Bœuf et Guillaume Roux ont repris la Cagouille charentaise, à Mons. L'exploitation hélicicole va déménager dans les…
Il manque un quart de sole de cultures d'hiver, qui n'ont pas pu être semées en Gâtine, et en plaine, les parcelles argilo-calcaires ont noyé par endroits.
"Si la collecte atteint 60 % d'une année standard, ce sera bien "

Les conditions climatiques ont chamboulé les plans d'assolement traditionnels. Ce début de printemps voit un potentiel de…

Pascal Béhar et Flore Marquis commercialisent leur système sur internet et lors de salons spécialisés.
Faire le plein de bocaux sous vide
Elle cherchait un outil pour conserver les produits alimentaires. Il travaillait dans le monde de la cuisine et a une âme d'…
Publicité