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Les 40 ans d'’une institution pour la gestion de la forêt charentaise

Le Cetef de la Charente fête ses 40 ans cette année. La structure de conseil des propriétaires forestiers a vu son activité changer avec la réduction des subventions publiques. Les problématiques environnementales prennent une place importante, notamment auprès des collectivités.

Isabelle Leydier-Delavallade, présidente du Cetef Charente.
Isabelle Leydier-Delavallade, présidente du Cetef Charente.
© Alexandre Merlingeas

Le Cetef a été créé le 4 juillet 1977 par une poignée de propriétaires forestiers passionnés par une forêt charentaise très morcellée. « Leur objectif était de regrouper les petites parcelles pour qu’elles soient exploitées et de diffuser les techniques forestières », rappelle l’actuelle présidente Isabelle Leydier Delavallade qui préfère parler de sylviculteur plutôt que de propriétaire forestier. « Le propriétaire est très mal vu ! »

Institution charentaise dans le domaine de la forêt, le Cetef a célébré ses 40 ans cette année à l’occasion de son assemblée générale le 10 mars à Chasseneuil. Depuis cette époque, si le nombre de membres cotisants a nettement augmenté passant de 16 à 250, les subventions du département ont suivi la pente inverse (de 150 000 € à 50 000 € en 2016). « Cette année, on ne sait même pas ce qu’on aura. On a pris un tournant dès 2009. Les techniciens se sont démenés pour diversifier ou proposer nos compétences dans d’autres domaines qu’auprès de nos adhérents, en approchant les collectivités territoriales », indique la présidente.

Par exemple, le Cetef est missionné auprès des Pays pour les schémas de mobilisation de la ressource ou la défense des forêts contre les incendies. Le Cetef a vu son éventail de compétences s’étendre considérablement. « En 2016, nous avons recruté un écologue, Yanis Marcillaud, qui possède un master en écologie forestière. Il nous permet d’approcher le domaine environnemental avec les compétences d’un bureau d’études. Nous sommes désormais ouverts à un plus large public», explique Isabelle Leydier Delavallade.

 

Lire l'article en page 6 de notre édition du 16 mars.

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