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L’élevage ovin à la croisée des chemins

Le Brexit ne sera pas sans conséquences sur la filière ovine. Pour Jean-Louis Vollier, directeur du GIE ovin du Centre-Ouest, les craintes sont nombreuses.

"Notre filière doit maintenant être très réactive pour sortir gagnante de cette situation », déclare le directeur du GIE ovins.
"Notre filière doit maintenant être très réactive pour sortir gagnante de cette situation », déclare le directeur du GIE ovins.
© Stéphane Leitenberger

«Je suis inquiet ». Lorsqu’on lui demande ce que lui inspire la sortie du Royaume-Uni de l’UE, Jean-Louis Vollier est du genre direct. Il faut dire que depuis les années quatre-vingt et la déstabilisation du marché français par l’arrivée en masse de viandes britanniques et néo-zélandaises, un équilibre avait été trouvé : « le Royaume-Uni était le premier pays exportateur de viande ovine vers la France, et la France était le deuxième fournisseur de produits laitiers du Royaume-Uni. Avec le Brexit, cet équilibre risque de voler en éclats et la dévaluation de la livre rendra peut-être les Britanniques plus agressifs sur les marchés », explique le directeur du GIE Ovin du Centre-Ouest.

Méfiance vis à vis de la grande distribution
À cela s’ajoute le fait que la majeure partie des entreprises exportatrices de viandes anglaises est dirigée par des Irlandais, pays membre de l’UE. « Si l’Irlande a moins facilement accès au marché britannique, elle viendra prospecter sur le reste de l’Europe ».

Plus d'infos dans le journal Agri 79 du 29 juillet 2016

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