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Manifestation
L’élevage a besoin d’aide

Une centaine d’éleveurs d’ovins et de bovins de la FDSEA ont manifesté à Parthenay.

Alain Chabauty, président de la section bovine de la FDSEA et Jean-Louis Chamard, président de la section ovine de la FDSEA, faisaient partis de la délégation qui a rencontré Chantal Ambroise, sous-préfète de Parthenay .
Alain Chabauty, président de la section bovine de la FDSEA et Jean-Louis Chamard, président de la section ovine de la FDSEA, faisaient partis de la délégation qui a rencontré Chantal Ambroise, sous-préfète de Parthenay .
© Christelle Picaud
Mercredi 2 avril, Chantal Ambroise, sous-préfète de Parthenay a reçu une délégation d’éleveurs d’ovins et de bovins de la FDSEA. Ce groupe, porte-parole de la profession, s’est extrait de la manifestation qui en milieu de la matinée s’est organisée devant les grilles de la sous-préfecture. Un mouvement local qui s’inscrit dans une action nationale. « Nous avons décidé de nous adresser aux pouvoirs publics. Une première étape avant de rencontrer nos partenaires économiques que sont les entreprises », alerte Alain Chabauty, président de la section bovine de la FDSEA et membre de la délégation.
L’augmentation des charges à laquelle les éleveurs ne peuvent se soustraire était l’une des préoccupations soulevées devant la représentante de l’Etat. Entre l’année 2006, une année aux cours particulièrement hauts et l’année 2007 affectée par la flambée tous azimuts des charges, le revenu moyen des éleveurs a chuté de 23 %. « L’alimentation est une partie importante, mais seulement une partie des charges supplémentaires que nous devons supporter. L’augmentation du prix des énergies fait également flamber les charges de production », détaille Alain Chabauty.
Sur la liste des préoccupations présentée à la sous-préfète de la terre d’élevage qu’est Parthenay se trouve l’organisation de la campagne de vaccination contre la FCO. Les éleveurs d’ovins comme de bovins veulent pouvoir réaliser l’acte de vaccination. « Et nous demandons la réaffectation d’une partie de l’enveloppe de 110 millions d’euros débloquée pour la prise en charge de l’acte vétérinaire. 12 millions de ces 110 millions d’euros suffiraient à repousser la vente de 125 000 broutards de 3 mois et d’engraisser les 25 000 animaux trop vieux pour espérer être vendus sur le marché italien une fois le vaccin disponible ». Bien entendu, les éleveurs « victimes d’un fléau sanitaire dont ils ne sont nullement responsables » demandent des aides exceptionnelles. « Les pertes économiques subies dans les élevages doivent être prises en charge par la société ».
Autre point soulevé auprès de Chantal Ambroise : la réforme de la politique agricole commune. « Nous demandons un retour au couplage total de la PMTVA », revendique Alain Chabauty. Une nécessité selon les éleveurs pour maintenir l’élevage allaitant sur le territoire de l’union européenne « déficitaire en production de 7 % ». Les éleveurs ovins dans le cadre de la réaffectation des aides, veulent obtenir 27 euros d’aides couplées supplémentaires à la brebis. « Un minimum pour atteindre enfin un niveau de soutien équivalent à l’UGB à celui des autres filières d’élevage », affirme Jean-Louis Chamard, le porte-parole syndical. Il revendique également une aide à la prairie prélevée sur le premier pilier de la PAC.
Les éleveurs réunis mercredi à Parthenay se présentaient également comme partisan des DPU
« flottants. Une sorte de solidarité au sein de la profession agricole, formule Alain Chabauty. Il s’agirait, alors que les cours des céréales se portent bien, d’effectuer un transfert d’enveloppe vers l’élevage, victime de la flambée des matières premières. Un rééquilibrage qui serait ponctuel, révisable en fonction de la conjoncture ».
C.P.Ovin : aides d’urgence
La disparition de CTE a amputé le revenu des éleveurs ovins. Depuis, les trésoreries se sont dégradées. Outre l’augmentation des aides PAC, les producteurs demandent pour 2008, le versement des aides prévues pour 2007 par le plan Barnier. Ils revendiquent également la reconduite du dispositif sur 2008 « avec une évolution du mode de calcul de l’aide.  Le critère chiffre d’affaires doit être abandonné au profit du critère taille », appelle Jean-Louis Chamard, président de la section ovine de la FDSEA. « Au-delà de 150 brebis, les élevages doivent quel que soit le chiffre d’affaires de l’atelier ovin pouvoir prétendre à cette aide ».
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