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Le vent froid et sec d’avril a limité la montée du nectar

Selon les secteurs, la récolte de miel de printemps a été de normale à faible. Sur le rucher école de Celles-sur-Belle, Michel Bonneau et son équipe ont cumulé les difficultés. Le miel peu abondant a subi une forte cristallisation.

Michel Bonneau désopercule un cadre avant de le placer
dans l’extracteur.
Michel Bonneau désopercule un cadre avant de le placer
dans l’extracteur.
© C.P.

L’essaimage est le processus naturel de multiplication des colonies. Et cette année, les conditions météorologiques de fin d’hiver ont été particulièrement favorables à celui-ci. La récolte de printemps en a globalement pâti. « Fin mars, début avril, il a fait beau et chaud », rappelle Michel Bonneau, du rucher école de Celles-sur-Belle. Les reines se sont mises à pondre, les ouvrières à collecter et produire. « La première semaine d’avril, nous avons installé une première hausse dans les ruches pour donner de l’espace et du travail à la colonie (voir Agri 79 du 5 mai). Rapidement, nous en avons mis une seconde. Elle s’est avérée inutile », constate l’apiculteur.


Fin mars, se sentant à l’étroit dans des colonies en forte croissance, les ouvrières ont élevé des reines. Vers le 10 avril, l’essaimage a commencé. « Il a été particulièrement intense cette année », commente Michel, déçu par ses conséquences. Effectivement, mi-mai, les hausses rentrées, les cadres désoperculés, de l’extracteur peu de miel a coulé. Après une décantation de 48 heures dans une cuve en inox, la mise en pot a permis de confirmer le ressenti de l’initié. « 5,5 kg par ruche. Nous n’avons pas réussi à faire beaucoup mieux », juge Michel.

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