Aller au contenu principal

Le tourisme expérientiel, une piste pour la diversification des agriculteurs

La Nouvelle-Aquitaine veut se positionner sur un tourisme durable pour répartir les flux et mettre en valeur les territoires ruraux. Les agriculteurs ont un rôle à jouer dans l'accueil de ces publics.

© DR
Une minute !
Les articles publiés entre le 15 et le 30 juillet sur CaracTerres.fr sont en accès libre ! Vous pouvez ainsi découvrir le contenu de nos quatre journaux. 
Pour rejoindre notre communauté d’abonnés, direction la boutique en ligne. 
Déjà abonné ? Activez votre compte numérique ici en réinitialisant votre mot de passe. En cas de difficulté, contactez-nous à redaction@caracterres.fr

 

Pour beaucoup, les vacances en Nouvelle-Aquitaine se résument à des activités sur la côte Atlantique. " La moitié des nuitées concernent les 8 % du littoral ", constate Jocelyn Noirot, chargé de mission tourisme durable au Comité régional du tourisme (CRT) lors d'un webinaire organisé par les chambres d'agriculture 17-79, 24 et 33, fin juin. Mais l'ambition régionale est forte de se détacher de ce type de tourisme de masse et de proposer " un vrai dépaysement de proximité, avec une dimension humaine et des pratiques plus durables ".

Référencement et packaging
 

À l'heure actuelle, 1 119 acteurs sont engagés dans cette notion de durabilité, soit seulement 1 % de l'offre globale. " Cela devient un outil de différenciation sur les marchés touristiques de plus en plus concurrentiels. Les agriculteurs ont une vraie carte à jouer en proposant des visites expérientielles, très enrichissantes et créatrices de valeur ", analyse le chargé de mission de l'association, qui a pour but la promotion et la structuration d'acteurs du tourisme.

Ainsi, au printemps, elle a pu proposer, conjointement avec l'Ademe, plusieurs offres de séjour bas carbone sur un modèle de packaging. Le séjour dans le parc naturel des Landes de Gascogne, proposé hors saison, faisait la part belle au train et au vélo, à des hébergements insolites, des repas élaborés à base de produits locaux, des activités avec un guide naturaliste… pour 450 € tout compris pour six jours.

" Mais pour élaborer ce parcours, il faut que les agriculteurs qui proposent des activités soient référencés auprès de nous ou d'offices du tourisme. L'intégration des membres de Bienvenue à la ferme, notamment, s'inscrit dans ces nouvelles demandes. L'important est de bien se faire connaître ", rappelle le spécialiste.

Construire son activité touristique
 


Mais alors, qu'est-ce que les agriculteurs peuvent vraiment proposer ? Les réponses sont diverses et variées. Cela peut aller d'une participation aux travaux de la ferme (traite ou soin des animaux, ramassage de légumes…) à des ateliers cuisine avec les produits de la ferme en passant par des ateliers pédagogiques, des dégustations dans les champs ou des logements. " Mais avant de monter un projet, il faut définir ses objectifs, énonce Zélie Mourlhou, conseillère agrotourisme à la CA de Dordogne. S'agit-il de créer une activité rémunératrice complémentaire, de sensibiliser le public à ses pratiques ou encore de fidéliser ses clients en circuits courts ? ".

L'exploitant doit également prendre conscience de ses limites (difficulté à se rendre disponible pendant les moissons, barrières sanitaires) et adapter son offre en conséquence tout en s'assurant d'être dans les règles administratives (créer un espace spécifique pour la transformation de produits, prendre une assurance supplémentaire, être aux normes de l'accessibilité du public…).

Il s'agit ensuite de monter son offre, de définir la durée, le prix, les moyens à mettre en place et surtout, de se faire connaître. " On néglige souvent cet aspect mais il est primordial. Il faut raconter une histoire qui donne envie. Chacun a, sur sa ferme, un terreau pour proposer des ateliers ". Au-delà du site Internet, il convient donc se faire connaître des offices du tourisme mais aussi de sites comme Oh la vache ou encore géonautrices.com.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Les recrutements concernent notamment des opérateurs de collecte, de juin à fin juillet.
Le recrutement des saisonniers est lancé

Terrena, Océalia et Cérience ont lancé il y a déjà quelques jours leurs opérations recrutement à travers les premières…

Tom et Didi Hawkins ont repris la supérette de Bouresse, ouverte tous les jours, sauf le mardi de 8 h à 13 h et de 15 h 30 à 19 h 30. Le dimanche de 8 h à 12 h.
Ouverture de commerces à Bouresse et Leigné-les-Bois

Lors des vœux des maires de début d'année, leur arrivée était signalée comme des "bonnes nouvelles". Les supérettes de…

Julien Dupuis, de l'Earl la Mardière, aux côtés de sa génisse Parthenaise ayant remporté le prix de championnat du concours. Elle a été achetée pour la boucherie du Leclerc d'Azay-le-Brûlé.
Concours de boucherie de Saint-Maixent : les ventes en petite forme

Les ventes atones lors de la foire de Saint-Maixent-l'École, le 11 avril, ont confirmé la tendance observée lors des derniers…

16 étudiants en BTS ACSE de Venours ont participé au projet.
Les lycéens à la découverte des Pays Bas
16 élèves du lycée de Venours vont réaliser le mois prochain un voyage vers les Pays-Bas. Au programme, un peu de tourisme, et…
Le camion Christelle Berthonneau s'appelle Sereine. Elle va à la porte de ses clientes ou s'arrête sur la place des villages.
Ces services qui viennent à notre porte
Certains commerçants ont décidé d'arpenter les routes de nos campagnes pour amener certains services à la porte de leurs clients.
Romain Pétorin, Nathan Groussard, Gwenaëlle Richard, Elena Morillon et Aurélien Lys autour du diorama des deux premiers.
Le modélisme agricole s'expose à Migré

Ce dimanche 27 avril, une quinzaine de passionnés exposeront leurs réalisations de modélisme agricole à Migré.

Publicité