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Le tourisme expérientiel, une piste pour la diversification des agriculteurs

La Nouvelle-Aquitaine veut se positionner sur un tourisme durable pour répartir les flux et mettre en valeur les territoires ruraux. Les agriculteurs ont un rôle à jouer dans l'accueil de ces publics.

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Pour beaucoup, les vacances en Nouvelle-Aquitaine se résument à des activités sur la côte Atlantique. " La moitié des nuitées concernent les 8 % du littoral ", constate Jocelyn Noirot, chargé de mission tourisme durable au Comité régional du tourisme (CRT) lors d'un webinaire organisé par les chambres d'agriculture 17-79, 24 et 33, fin juin. Mais l'ambition régionale est forte de se détacher de ce type de tourisme de masse et de proposer " un vrai dépaysement de proximité, avec une dimension humaine et des pratiques plus durables ".

Référencement et packaging
 

À l'heure actuelle, 1 119 acteurs sont engagés dans cette notion de durabilité, soit seulement 1 % de l'offre globale. " Cela devient un outil de différenciation sur les marchés touristiques de plus en plus concurrentiels. Les agriculteurs ont une vraie carte à jouer en proposant des visites expérientielles, très enrichissantes et créatrices de valeur ", analyse le chargé de mission de l'association, qui a pour but la promotion et la structuration d'acteurs du tourisme.

Ainsi, au printemps, elle a pu proposer, conjointement avec l'Ademe, plusieurs offres de séjour bas carbone sur un modèle de packaging. Le séjour dans le parc naturel des Landes de Gascogne, proposé hors saison, faisait la part belle au train et au vélo, à des hébergements insolites, des repas élaborés à base de produits locaux, des activités avec un guide naturaliste… pour 450 € tout compris pour six jours.

" Mais pour élaborer ce parcours, il faut que les agriculteurs qui proposent des activités soient référencés auprès de nous ou d'offices du tourisme. L'intégration des membres de Bienvenue à la ferme, notamment, s'inscrit dans ces nouvelles demandes. L'important est de bien se faire connaître ", rappelle le spécialiste.

Construire son activité touristique
 


Mais alors, qu'est-ce que les agriculteurs peuvent vraiment proposer ? Les réponses sont diverses et variées. Cela peut aller d'une participation aux travaux de la ferme (traite ou soin des animaux, ramassage de légumes…) à des ateliers cuisine avec les produits de la ferme en passant par des ateliers pédagogiques, des dégustations dans les champs ou des logements. " Mais avant de monter un projet, il faut définir ses objectifs, énonce Zélie Mourlhou, conseillère agrotourisme à la CA de Dordogne. S'agit-il de créer une activité rémunératrice complémentaire, de sensibiliser le public à ses pratiques ou encore de fidéliser ses clients en circuits courts ? ".

L'exploitant doit également prendre conscience de ses limites (difficulté à se rendre disponible pendant les moissons, barrières sanitaires) et adapter son offre en conséquence tout en s'assurant d'être dans les règles administratives (créer un espace spécifique pour la transformation de produits, prendre une assurance supplémentaire, être aux normes de l'accessibilité du public…).

Il s'agit ensuite de monter son offre, de définir la durée, le prix, les moyens à mettre en place et surtout, de se faire connaître. " On néglige souvent cet aspect mais il est primordial. Il faut raconter une histoire qui donne envie. Chacun a, sur sa ferme, un terreau pour proposer des ateliers ". Au-delà du site Internet, il convient donc se faire connaître des offices du tourisme mais aussi de sites comme Oh la vache ou encore géonautrices.com.

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