Aller au contenu principal

Le toit de bois et de PVC protège des variations climatiques

Il y a plus de dix ans que le Gaec des Plantes a opté pour un matériau de couverture isolant. À l’usage, les associés sont satisfaits de leur choix.

Dans la chèvrerie de Gilbert Guespin, la charpente est plus légère que pour un toit traditionnel. Sur une largeur de 13 m, elle supporte la couverture sans poteau.
Dans la chèvrerie de Gilbert Guespin, la charpente est plus légère que pour un toit traditionnel. Sur une largeur de 13 m, elle supporte la couverture sans poteau.
© N.C.

La chèvre est un petit ruminant dont la sensibilité aux températures extrêmes n’est pas sans conséquence sur la production laitière. Gilbert et Jacqueline Guespin, à Mouterre-Silly dans la Vienne, en élèvent depuis 1987. Aujourd’hui, le confort thermique dont bénéficie leur troupeau est assuré grâce à un toit particulier. Sous les éverites de leur première chèvrerie, « il faisait chaud l’été et froid l’hiver». Les éleveurs ont résolu ce problème en 1995 en posant un isolant sous la toiture. Dans un environnement ainsi confortable, leur cheptel n’était plus sujet aux pertes de production induites par de trop fortes ou trop faibles températures.

Du deux en un
En 2001, Laurent, leur fils, s’installe. Le Gaec des Plantes se constitue et l’élevage passe de 300 à 700 chèvres. Pour la seconde chèvrerie qu’il fallait construire, « nous cherchions à avoir une toiture isolante dès le départ. La chambre d’agriculture de la Vienne nous a aiguillés vers ce produit », nouveau à l’époque. Il équipait uniquement l’étable de la ferme laitière de l’école de Venours. Sans qu’ils n’aient plus de références, le concept
« nous a plu et nous avons essayé ». Ainsi fut couvert le nouveau bâtiment de 50 m sur 13 m avec des planches creuses de 5 cm d’épaisseur sur 25 cm de largeur. Pour la longueur,
« c’est sur mesure, en fonction du bâtiment ». Le matériau associe de la sciure de bois et du PVC. « Le Bartic coûte plus cher que d’autres couvertures. Mais on s’y retrouve » sur le plan global de l’investissement. En effet, « l’assemblage est plus rapide », explique Gilbert Guespin. Plus léger, le toit nécessite également une charpente moins onéreuse. Enfin, il dispense d’installer une quelconque isolation supplémentaire pour un confort
« équivalent à ce que nous avions dans l’autre bâtiment ».
Dès lors, les éleveurs ont été  convaincus. À tel point que lorsqu’ils ont dû reconstruire leur première chèvrerie après un incendie en 2003, ils n’ont pas hésité au moment de choisir la toiture. Depuis, ils n’ont pas eu d’entretien ou de réparation à faire et les toits ont même prouvé leur résistance. « Après l’incendie, nous avons installé la nurserie dans un tunnel neuf, en contrebas du corps de ferme. En 2010, la bâche a été arrachée par le vent. » Dans le même temps, les toits des chèvreries « n’ont pas bougé ». Constatant la bonne santé du troupeau principal, l’éleveur avoue : « Si nous devions reconstruire une nurserie, nous utiliserions la même toiture que pour la chèvrerie ». Après presque quinze ans d’utilisation, il n’en pense « que du bien ».

En chiffres
Le Gaec des plantes valorise 100 ha et un troupeau de 700 alpines. Nourries sur une base maïs ensilage + foin de luzerne, elles produisent environ 900 l par lactation.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Une centaine d'agriculteurs sont mobilisé depuis 8h ce matin.
Les irrigants bloquent le Futuroscope et pensent que "le mouvement va se durcir"

Depuis 8h ce matin, et à l'appel de l'Adiv, de la Chambre d'agriculture, de la FNSEA, les JA et la CR de la Vienne, des…

Eric Dion se demande s'il va garder ses trois enrouleurs.
Aslonnes : l’éleveur Éric Dion privé d’eau pour 2026

Avec une baisse de plus de 70 % de ses autorisations de prélèvement, Eric Dion, éleveur porcin à Aslonnes devra acheter du…

L'équipe organisatrice était en réunion cette semaine. Objectif: s'adapter avec optimisme à l'actualité.
La Ferme s'Invite sera une belle fête... sans les bovins

Sur l'affiche de la Ferme s'Invite, la race Limousine est à l'honneur. Mais les bovins ne seront finalement pas présents les 7…

Éric Forin, Directeur général de Terrena, Olivier Chaillou, Président de Terrena, Bernard Guillard, Président d'Agrial et Julien Heillaut, Directeur général d'Agrial.
Fusion Terrena-Agrial : les agriculteurs de la Vienne entre espoirs et inquiétudes

Le projet de rapprochement entre les deux géants coopératifs Terrena et Agrial, annoncé le 22 septembre, ferait naître le…

Les nouveaux locaux de la ressourcerie à Lavausseau vont permettre de vider ceux de Latillé pour d'autres usages.
Bientôt une nouvelle ressourcerie à Lavausseau
Elles sont dans l'air du temps où l'économie circulaire est devenue presque vitale. Dans les ressourceries, on répare et on remet…
À droite, Laurent Escot, responsable de la formation de technicien entrepreneur agricole et les 5 (sur les 6) apprenants de cette année.
En formation de "technicien entrepreneur agricole"

Depuis le 22 septembre, 6 personnes ont intégré la formation de Technicien entrepreneur agricole à la MFR de Chauvigny.…

Publicité