Aller au contenu principal

FDSEA
Le soutien de la FDSEA au projet de maternité de Luzay

A l’issue de leur conseil mensuel, les administrateurs de la FDSEA sont allés signer le registre de l’enquête publique concernant le projet de maternité porcine de Luzay. Ils apportent leur soutien aux éleveurs.

« Rien ne peut s’opposer au projet », expliquait Patrice Coutin.
« Rien ne peut s’opposer au projet », expliquait Patrice Coutin.
© DR

Mardi, le maire de Luzay, Joël Gouignard, a déclaré son opposition, « à titre personnel », au projet de maternité porcine collective « parce qu’il y a d’autres façons de faire de l’agriculture ». En attendant celle de son conseil municipal, « dans quelques jours », il donnait sa position, au moment où le conseil d’administration de la FDSEA venait apporter « son soutien total, sans ambiguïté », à cette initiative qui réunit six éleveurs de la région.

Ces deux positions reflètent la tension qui règne en ce moment dans le Thouarsais. Les observations et commentaires sur les registres de l’enquête mis à la disposition du public à la mairie de la commune en témoignent. Les arguments du président de la FDSEA, Patrice Coutin, sont aussi nombreux que les précautions prises par les éleveurs qui investissent pour regrouper en un même lieu le naissage des porcelets qu’ils engraisseront dans leurs propres élevages.

Qu’il s’agisse du plan d’épandage de 600 hectares alors que la rotation portera sur 125 hectares, des outils pour cet épandage, de la ventilation pour le « lavage » de l’air, « unique en France » afin de réduire les odeurs, de la fosse couverte d’une capacité de stockage de huit mois au lieu de six réglementairement : « Rien ne peut s’opposer au projet », expliquait Patrice Coutin. Et pour tenter de convaincre les uns et rassurer les autres, il fait remarquer que « les normes vont au-delà de la réglementation ».  

Ce projet, soutenu par la filière porcine, doit aussi, selon lui, être ramené à sa juste proportion. « Avec 1 000 truies pour six élevages, on reste dans un projet à taille humaine. » Il s’agit de celui d’éleveurs qui se regroupent pour continuer à exercer leur activité, alors que les mises aux normes leur imposent de faire des investissements importants. Et puis, faisait encore remarquer Patrice Coutin, le nombre de truies dans la région – « 12 au kilomètre carré »-, restera très en deçà de celui du modèle breton, que craignent de voir arriver des opposants, avec 400 truies au kilomètre carré et 50 en France.

 


Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Hubert Touret a déjà référencé près de 600 sites entre Angers, Tours et Poitiers.
Une appli pour faire tomber les frontières touristiques
Quand on est en vacances à Chinon, pourquoi on ne viendrait pas faire un tour dans la forêt de Scévolle ou à Angles-sur-l'Anglin…
La parcelle de 40 hectares comprenait notamment le circuit qui accueille les traditionnels Moiss'Batt'Cross.
 Plus  de  12 000  personnes
La 21e fête de la Terre des Jeunes agriculteurs de la Vienne s'est tenue samedi et dimanche dernier, à Smarves. 
Michel Baudrez fut la cheville ouvrière de multiples manifestations agricoles.
Avec Michel Baudrez, un rassembleur s'en est allé

L'agriculture deux-sévrienne a perdu une de ses figures : lundi 11 août, Michel Baudrez s'est…

Si les allées du village des producteurs et des partenaires ont pu se vider par moments le samedi, la foule y était bien présente tout au long de la journée le dimanche.
Aux Gonds, 14 000 visiteurs malgré la chaleur

L'événement organisé par les Jeunes Agriculteurs de Charente-Maritime les 16 et 17 août aux Gonds a attiré un public nombreux…

Nathalie Epagneaud accueillera dans ce pré les participants à ce marché gourmand et nocturne.
Un marché festif dans les prés

Le Gaec du Pont Rouge, à St-Loup (17), accueillera le 6 septembre un marché fermier et gourmand ; un rendez-vous qui est une…

Le train parcourt les 49 km qui séparent Limoges à Eymoutiers.
La montagne à toute vapeur
À l'inverse du TGV, le train à vapeur prend son temps. Et entre Limoges et Eymoutiers, touristes et autochtones profitent des…
Publicité