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Le sous-préfet de Parthenay s’imprègne de la richesse de l’élevage pour la Gâtine

Guillaume Mandin, président de JA Poitou-Charentes et Cédric Noirtault, membre du bureau des JA 79 ont reçu le sous-préfet de Parthenay sur leurs exploitations respectives. L’élevage a été le fil conducteur d’une discussion à bâtons rompus.

Grégory Kromwell, sous-préfet, Guy Desnoue, président du syndicat de Saint-Pardoux, Jean-Marie Gautier, associé avec Guillaume Mandin (à droite) et Catherine Fréjoux, vice-présidente du canton de Mazières.
Grégory Kromwell, sous-préfet, Guy Desnoue, président du syndicat de Saint-Pardoux, Jean-Marie Gautier, associé avec Guillaume Mandin (à droite) et Catherine Fréjoux, vice-présidente du canton de Mazières.
© N.C.

Grégory Kromwell, sous-préfet de Parthenay depuis avril, visitait ce mardi deux exploitations de Gâtine. D’abord celle de Guillaume Mandin, associé en Gaec avec Jean-Marie Gautier depuis 2004, sur la commune de Saint-Georges-de-Noisné. Devant quelques-unes des 80 vaches de l’exploitation, et entouré de Guy Desnoue et de Catherine Frejoux, il a longuement expliqué l’environnement laitier de la région, avec les attentes des laiteries en matière de qualité du lait, et les contraintes liées à la proximité de l’exploitation avec le barrage de la Touche-Poupard, puisque les trois quarts de leurs 180 hectares sont inclus dans le périmètre de captage.
« C’est l’élevage qui fait vivre la région », ont dit les responsables des syndicaux locaux. Ce que Guillaume résumait  ainsi : « Si le lait disparaît sur la ferme, et est remplacé par la viande bovine, c’est un emploi en moins sur le Gaec ; mais deux emplois en moins si la viande bovine est remplacée par les céréales ». Personne ne le souhaite, et les laiteries l’ont bien compris, puisque le lait est aujourd’hui acheté 345 euros les 1000 litres.  « C’est mieux », concédait Guillaume, qui voit l’horizon s’éclaircir également avec la possibilité de bénéficier de l’Ichn sur les 50 hectares de prairies naturelles confinées sur des versants difficiles d’accès et donc mal valorisés. « Je découvre des exploitations laitières », expliquait Grégory Kromwell, peu au fait de la question. Car cette production disparaît du Gers d’où il vient. Et c’est avec grand intérêt qu’il a aussi visité quelques instants plus tard l’exploitation de Cédric Noirtault, à Verruyes.
Membre de la chambre d’agriculture, du bureau de JA 79, président de la section laitière de la Fnsea 79, Cédric est associé avec son frère Alain, sur 150 hectares. Ils élèvent 85 vaches laitières qui produisent 850 000 kilos de lait par an. Grâce à une alimentation en libre-service qui allège les frais de mécanisation et le temps d’astreinte, ils estiment avoir en main un système simple et économe.
Là aussi, les inquiétudes de ces  dernières années se sont dissipées avec l’arrivée de Bongrain en particulier et la revalorisation du prix du lait. « Un privé qui investit nous rassure. Ca veut dire qu’il n’investit pas pour le court terme, et qu’il a besoin des producteurs», explique Guillaume Mandin, président de JA Poitou-Charentes. Toutefois, il insistait auprès du représentant de l’Etat sur la nécessité de maintenir une interprofession, alors que les transformateurs auraient tendance à la remettre en cause avec la gestion des volumes par les entreprises avec la fin des quotas.
Le président de JA Poitou-Charentes, ne pouvait passer sous silence les conséquences de plusieurs années de crise caprine.  « Aucun jeune ne s’est installé pendant cette période. Si bien qu’aujourd’hui, les entreprises manquent de lait », déplorait-il.

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