Aller au contenu principal

Le SIA veut mettre en valeur son côté professionnel

Le salon de l’Agriculture est avant tout un salon grand public, mais il reste dans le même temps un salon professionnel, que les organisateurs veulent renforcer par un meilleur service.

© DR

«Même si sur les 600 000 à 650 000 visiteurs, plus des deux tiers sont des citadins, le Salon international de l’agriculture (Sia) est aussi un salon professionnel, notamment en génétique animale et avec le concours général agricole», souligne Jean-Luc Poulain, président du Ceneca( centre national des expositions et concours agricoles). Pour autant, l’édition 2018 du Sia, qui se déroulera du 24 février au 4 mars à Paris Porte de Versailles, veut davantage mettre en avant son côté professionnel. «Nous allons proposer aux professionnels deux parcours experts, l’un animal, l’autre végétal, pour les professionnels qui en font la demande,explique Jean-Luc Poulain. Ainsi, nous identifions à l’avance les visites incontournables pour permettre de découvrir un secteur donné avec efficacité».

Des espaces dédiés aux professionnels


Par ailleurs, trois espaces vont être clairement identifiés dans les halls avec un regroupement des exposants sur ces thématiques : l’un sur l’emploi et la formation (Agri’recrute) qui va regrouper 13 partenaires ; un autre qui se veut un village des professionnels au sein du Pavillon 1 (Agri’pro) qui regroupe notamment des exposants sur le machinisme, l’équipement, des services et la génétique, où seront organisés des ateliers pratiques sur diverses thématiques ; et un troisième sur le numérique (Agri’4.0), dans le pavillon 4, qui va couvrir cette année 500 m2. Pour l’édition 2018, 20 start-up seront présentes ainsi que des acteurs incontournables tels que l’éditeur de logiciel SAP. «Les visiteurs professionnels ne doivent pas hésiter à se déclarer comme tel et à venir au club affaires. Si les délégations étrangères en ont l’habitude, ce n’est pas encore le cas des Français», souligne Jean-Luc Poulain. Selon Valérie Leroy, directrice du Sia, sur les 30 000 visiteurs qui se sont déclarés professionnels l’an passé, 33 % disent s’être déplacés pour préparer un achat dans les mois qui suivent.

Une aventure collective


La thématique du salon 2018 est «L’agriculture, une aventure collective». « C’est le cas depuis bien longtemps car les agriculteurs ont compris qu’à plusieurs, on est plus fort, souligne Jean-Luc Poulain. C’est ce que nous voulons mettre en avant sur l’édition 2018 du Salon, en présentant les initiatives et les démarches collectives lancées par les acteurs du monde agricole ». Il souligne que dans les périodes de crise comme l’agriculture vient de subir ces dernières années, on voit aussitôt se multiplier les investissements collectifs, mais aussi les groupes de réflexion. Tout cela sera visible porte de Versailles. Et pour Stéphane Travert, le Sia, c’est «la fête de l’agriculture» et tout son cabinet sera décentralisé sur place, ainsi que certains membres des services centraux.

 

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Baptiste Conreaux amène les commandes de fruits, légumes, jus et œufs à la porte de ses clients.
Des produits locaux livrés à domicile

Si la demande de livraison de fruits et légumes locaux était forte pendant la crise sanitaire, elle s'est bien estompée ces…

Laurette Didière vient de créer son agence Charentes In Flow.
Découverte touristique sur-mesure des Charentes
Laurette Didière créé une agence de tourisme réceptive : Charentes In Flow.
La Chambre d'agriculture de Charente (représentée par son président Christian Daniau) a porté le dossier pour tout le Poitou-Charentes. Aux manettes : le service Environnement, dirigé par Audrey Triniol.
La MAEC zone intermédiaire financée en intégralité
Tous les agriculteurs éligibles à la mesure agro-environnementale et climatique "zone intermédiaire en Poitou-Charentes", qui en…
Guillaume Roux et Cassandra Bœuf veillent sur leurs escargots.
Nouveaux anges gardiens pour les cagouilles
Cassandra Bœuf et Guillaume Roux ont repris la Cagouille charentaise, à Mons. L'exploitation hélicicole va déménager dans les…
Il manque un quart de sole de cultures d'hiver, qui n'ont pas pu être semées en Gâtine, et en plaine, les parcelles argilo-calcaires ont noyé par endroits.
"Si la collecte atteint 60 % d'une année standard, ce sera bien "

Les conditions climatiques ont chamboulé les plans d'assolement traditionnels. Ce début de printemps voit un potentiel de…

Pascal Béhar et Flore Marquis commercialisent leur système sur internet et lors de salons spécialisés.
Faire le plein de bocaux sous vide
Elle cherchait un outil pour conserver les produits alimentaires. Il travaillait dans le monde de la cuisine et a une âme d'…
Publicité