Aller au contenu principal

Le robot de traite ne change pas les performances zootechniques

Depuis l'installation du robot de traite à la ferme expérimentale de Derval en 2008, un grand nombre de données ont été collectées, avec des performances jusque-là inchangées.

Les essais conduits à la ferme expérimentale de Derval ont démontré que l’installation d’un robot de traite ne se traduit pas par une augmentation de la production par vache.
Les essais conduits à la ferme expérimentale de Derval ont démontré que l’installation d’un robot de traite ne se traduit pas par une augmentation de la production par vache.
© N.C.

La ferme expérimentale de Derval, en Loire-Atlantique, c’est un robot saturé (une stalle) installé en 2008. 83 vaches laitières présentent pour un droit à produire de 740 000 litres de lait avec moins de 1000 € de pénalités sur la qualité du lait par an et 1500 kg/VL/an de concentré consommé.

Une production laitière inchangée
Avec 72 vaches traites en moyenne quotidiennement, le robot trait 2100 kg par jour pour 2040 kg vendus après le lait écarté. Cette quantité est souvent sous-estimée.  Les chiffres et le suivi du contrôle laitier ne montrent pas d'augmentation de la production par vache, avec 9200 kg de lait environ. Les niveaux de production au vêlage sont semblables à ce qu’ils étaient avant la mise en place du robot. Le TB oscille toujours entre 42 et 44 g/l. En revanche, le TP a gagné presque un point.
A Derval, la fréquence moyenne de traite importe peu. C’est la production journalière vendue qui reflète la véritable productivité du robot. A chaque traite sont attribuées des consommations fixes : eau, électricité, produit d’hygiène, temps. Quel que soit le volume de lait trait, une grosse partie de ces consommations sont forfaitaires. En cherchant à atteindre une fréquence de traite moyenne élevée, on augmente ces consommations fixes, au détriment des litres par traite.

Traite robotisée et qualité du lait
La qualité du lait est le point le plus difficile à maîtriser car l’éleveur ne voit plus ses vaches deux fois par jours. Seulement quatre manchons vont traire toutes les vaches, augmentant le risque de contamination avec une vitesse de propagation très rapide. Enfin, il n’y a plus de trayeur pour intervenir vache par vache en dernier recours.
Globalement, l’incidence sur la qualité du lait est passée de 620 €/an (moyenne 2005-2007) soit 0,87 €/1000 litres à 611 €/an (moyenne 2009-2015). Dans la plupart des cas, le robot n’améliore pas la qualité du lait. En revanche, à partir d’une situation saine, il peut traire un lait respectant les seuils des six critères de qualité du lait.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

François Rondeleux a repris l'exploitation en 2023.
Le Chapeau change de mains
Depuis 2 ans, c'est François Rondeleux qui est aux commandes du Chapeau, à Maulay. Le jeune homme a repris l'exploitation…
Cécile et Thierry Lemaître gèrent avec leur fils et leur belle-fille ce gîte.
Un gîte tout confort, attenant à l'exploitation
C'était une petite maison familiale. Le relais du Mardelon, à Messemé est aujourd'hui un gîte 3 étoiles, géré par la famille…
Clémence Emery prépare la finale du concours de reconnaissance des végétaux au lycée de Thuré.
La finale du concours de reconnaissance des végétaux en ligne de mire
Ils étaient 100 à concourir et ils ne sont plus que 5 qualifiés pour la finale du Concours national de reconnaissance des…
FNSEA, CR, JA et Adiv ont rencontré le Préfet pendant plus de deux heures.
Eau : les tensions montent d'un cran

À quelques jours de la mobilisation de Bassines Non Merci à Poitiers, mais aussi du bureau du Sage Clain, pendant lequel sera…

Le Préfet de la Vienne se positionne pour le stockage de l'eau

A quelques heures d'une manifestation de Bassines Non Merci, le Préfet de la Vienne a publié un argumentaire dans lequel il…

Au Jard'in des Chèvres à Vouzan ouvrira ses portes aux porteurs de projets le 3 juin. Pour plus d'information : richard88helene@gmail.com. Inscription obligatoire jusqu'au 1er juin sur terredeliens.org ou en scannant le QR code ci-dessous.
Une ferme ouverte pour trouver un associé Au Jard'in des Chèvres
Suite au départ prochain de Fanny Goudet, Hélène Richard est à la recherche d'un associé pour maintenir et développer l'activité…
Publicité