Syndical
"Le revenu stagne depuis dix ans !"

Même si la production repart tout doucement, notamment grâce à une meilleure saison de fourrages que celle de 2024, Samuel Hérault, responsable de la section caprine à la Fnsea 79, déplore que le revenu des éleveurs de chèvres n'ait pas été revalorisé à sa juste valeur depuis près d'une décennie : "Nous sommes toujours autour de 31 000 à 33 000 € par UTH".
Le responsable syndical évoque un "décalage" avec les autres productions (ovins et bovins viande surtout) qui "fait perdre de la compétitivité à la filière caprine".
Péril sur l'installation et la main-d'œuvre
Ce revenu "à la traîne" constitue pour Samuel Hérault un danger pour l'installation : "Les candidats pourraient opter pour des voies qui rémunèrent mieux".
Idem pour la main-d'œuvre : "Il est difficile de trouver des salariés et de les garder, sans revenu attractif".