Aller au contenu principal

Stockage d'eau
Le projet suit son cours, tout comme l’action des opposants

La Coop de l’eau n’a cessé de travailler avec les signataires du protocole d’accord tout au long de la période de confinement. Les opposants ne désarment pas et demandent un entretien au préfet.

Les pour et les contre s'accordent sur un point : l'envie de ne pas laisser le projet des réserves dans son état actuel.
© C. P.

Parmi les dossiers qui vont refaire surface à la faveur du déconfinement, il y a celui bien sûr de l’irrigation dans le bassin Sèvre-Mignon. Les équipes de la Coop de l’eau, s’appropriant les nouveaux outils de communication, n’ont cessé de travailler au cours de ces deux mois. «La vie institutionnelle de la Coop et du projet a suivi son cours. Nous sommes restés en contact avec les différents signataires du protocole d’accord, l’administration, les financeurs...», énumère Thierry Boudaud, président de la Coop de l’eau. Un lourd travail juridique préalable à la modification de l’arrêté d’autorisation a été mené. En contentieux, ce texte - c’était un engagement pris dans le cadre du protocole - va être modifié.

Poursuivre le travail en faveur de la biodiversité

Alors que les réflexions sur les plannings de travaux sont ouvertes, Thierry Boudaud a hâte de rencontrer les agriculteurs. «Cet été au plus tard, nous espérons pouvoir partager avec eux les avancées du projet et poursuivre le travail en cours sur les engagements en termes de biodiversité». Cet enthousiasme à l’égard de la mise en œuvre de ce stockage de l’eau à des fins d’irrigation agricole n’est pas partagé par les onze associations qui composent le collectif Bassines Non Merci. Lors d’une conférence de presse tenue le 6 mai, outre la demande d’un arrêté modificatif sur le projet, elles rappelaient leur vision des choses dans un droit de réponse à l’article paru le 14 avril dans le Courrier de l’Ouest, article dans lequel le préfet des Deux-Sèvres Emmanuel Aubry laissait entendre, selon eux, que «rien ne remettait en cause» la réalisation des seize réserves.

«Pas plus que la nature ne peut donner»

Reliant la pandémie de Covid-19 aux «modes d’exploitations du vivant et de consommation destructeurs de biodiversité», le collectif Bassines Non Merci (BNM) a demandé au préfet d’être reçu dès que possible pour «poser les bases d’un vrai projet de territoire résilient avec son environnement». Les BNM ont par ailleurs martelé leur insatisfaction par rapport au protocole signé fin 2018, qui n’est pour eux qu’une «coquille vide» en matière de biodiversité. Ils réclament une nouvelle concertation publique, «les irrigants n’étant pas les seuls concernés par le partage de l’eau», un plafonnement des prélèvements, une priorisation des utilisations allant dans le sens des attentes sociétales et un positionnement «courageux» de l’Etat sur ce sujet épineux. La préfecture leur a répondu qu’une date leur serait proposée dès que les actualités du déconfinement le permettront.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Les recrutements concernent notamment des opérateurs de collecte, de juin à fin juillet.
Le recrutement des saisonniers est lancé

Terrena, Océalia et Cérience ont lancé il y a déjà quelques jours leurs opérations recrutement à travers les premières…

Tom et Didi Hawkins ont repris la supérette de Bouresse, ouverte tous les jours, sauf le mardi de 8 h à 13 h et de 15 h 30 à 19 h 30. Le dimanche de 8 h à 12 h.
Ouverture de commerces à Bouresse et Leigné-les-Bois

Lors des vœux des maires de début d'année, leur arrivée était signalée comme des "bonnes nouvelles". Les supérettes de…

Julien Dupuis, de l'Earl la Mardière, aux côtés de sa génisse Parthenaise ayant remporté le prix de championnat du concours. Elle a été achetée pour la boucherie du Leclerc d'Azay-le-Brûlé.
Concours de boucherie de Saint-Maixent : les ventes en petite forme

Les ventes atones lors de la foire de Saint-Maixent-l'École, le 11 avril, ont confirmé la tendance observée lors des derniers…

16 étudiants en BTS ACSE de Venours ont participé au projet.
Les lycéens à la découverte des Pays Bas
16 élèves du lycée de Venours vont réaliser le mois prochain un voyage vers les Pays-Bas. Au programme, un peu de tourisme, et…
Le camion Christelle Berthonneau s'appelle Sereine. Elle va à la porte de ses clientes ou s'arrête sur la place des villages.
Ces services qui viennent à notre porte
Certains commerçants ont décidé d'arpenter les routes de nos campagnes pour amener certains services à la porte de leurs clients.
Romain Pétorin, Nathan Groussard, Gwenaëlle Richard, Elena Morillon et Aurélien Lys autour du diorama des deux premiers.
Le modélisme agricole s'expose à Migré

Ce dimanche 27 avril, une quinzaine de passionnés exposeront leurs réalisations de modélisme agricole à Migré.

Publicité