Le progrès génétique dépendant de l’engagement collectif
Le potentiel génétique est un des critères de performance. Jeudi 6 avril à Mazières-en-Gâtine, les intervenants du colloque caprin rappelaient les conditions de son développement.

La génétique était le cœur des débats ouverts jeudi 6 avril à Mazières-en-Gâtine. Dans le domaine, les techniques, les outils, les résultats évoluent. Au cours de cette journée qui a réuni une cinquantaine de personnes, les co-organisateurs, la chambre d’agriculture, les Chevriers des Deux-Sèvres et Deux-Sèvres Conseil Élevage souhaitaient, après un brin d’histoire, ouvrir sur les enjeux à venir.
Le schéma génétique développé depuis le début des années 1990 en production caprine a généré un fort développement. Ces dernières années, le progrès semble moins rapide. Et si la tendance sur les filiations se poursuit, ce phénomène pourrait s’accentuer. « Seuls 40 % des animaux suivis par le contrôle laitier sont issus de filiations connues. Or, la connaissance de la généalogie influence de manière significative le coefficient de détermination, soit la précision des index », alerte Lynda Jourdain, de Deux-Sèvres Conseil Élevage.