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Le prix de l'agneau a atteint un plafond pour Pâques

Poussé par une disponibilité amoindrie, le prix de l'agneau est resté élevé depuis Noël. Mais avec des morceaux qui se vendent autour de 30 €/kg, le lendemain de Pâques est difficile pour les bouchers, qui ont du mal à écouler leur stock.

Cette année, l'équilibre carcasse a été difficile à obtenir pour les bouchers, alors que les consommateurs se sont tournés majoritairement vers le gigot et l'épaule, délaissant les côtes notamment.
Cette année, l'équilibre carcasse a été difficile à obtenir pour les bouchers, alors que les consommateurs se sont tournés majoritairement vers le gigot et l'épaule, délaissant les côtes notamment.
© J Saint André, Super U

Lorsqu'ils regardent les cours de la viande d'agneau et de brebis depuis Noël dernier, les éleveurs ont de quoi être satisfaits : avec la baisse des abattages sur le début de l'année, les prix sont à des niveaux élevés depuis quatre mois, renforcés par la période de Pâques, où les consommateurs sont un peu moins regardants sur la dépense. Mais la fête passée, l'heure est au bilan. 

Si les ventes au global sont bonnes, deux ombres surgissent néanmoins : les volumes ont baissé par point de vente et l'équilibre carcasse a été plus difficilement atteignable, laissant des bouchers avec des morceaux qu'ils ont désormais du mal à écouler. 

" Cette année, seuls le gigot et l'épaule sont bien partis ", indique Louis Limet commercial en produits carnés chez Scavo Elivia.

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