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Le préfet en visite
 au lycée agricole Félix Gaillard

Lundi 2 mai, Salvador Pérez, préfet de la Charente, est allé à la rencontre du personnel et des élèves du lycée professionnel agricole basé à Salles-de-Barbezieux.

Salvador Pérez (préfet de la Charente) et Marie-Noëlle Ayçoberry (proviseure de l’établissement) entourés par des élèves du lycée Félix Gaillard
Salvador Pérez (préfet de la Charente) et Marie-Noëlle Ayçoberry (proviseure de l’établissement) entourés par des élèves du lycée Félix Gaillard
© Alexis Bregere

Une structure à taille humaine en pleine campagne: voilà deux atouts du lycée Félix Gaillard de Salles-de-Barbezieux. Lié au lycée de l’Oisellerie, il partage avec ce dernier des formations professionnelles. L’établissement rassemble environ 170 élèves pour 110 internes. Sur l’ensemble de ces élèves, 85 % sont Charentais avec un plus grand nombre de fille que de garçons. La légère majorité d’entre eux suivent un cursus de Services aux personnes et aux territoires (Sapat) permettant l’accès à de nombreux métiers (services aux personnes âgées, à la petite enfance, aide soignante...). Néanmoins, n’allez pas croire que les étudiants en Conduite et gestion d’exploitation agricole (CGEA) sont en reste par rapport à leurs camarades : trois classes d’une vingtaine d’élèves permettent à ces jeunes de se former durant trois ans aux réels enjeux de l’élevage. Les étudiants du lycée Félix Gaillard ont à leur disposition tout un élevage bovin, des poulets de Barbezieux et certains modules leur permettant d’approfondir leurs expériences sur des porcs ou des lapins. Les lycéens sont formés à suivre les cultures pour nourrir les animaux, mais égale ment à la comptabilité. En effet, la gestion a aujourd’hui pris une place considérable dans les exploitations et il convient de préparer le mieux possible les jeunes à ces réalités. Donovan Collet, élève en terminale confie son projet professionnel : « A terme je souhaiterais m’installer sur une exploitation intégrant de la vente directe avec de l’élevage, voire du maraîchage. » Sur 3 ans, les élèves des deux filières réalisent 32 semaines de stage afin de les impliquer encore un peu plus dans la vie active. L’exploitation compte également quatre juments et un étalon Highland, des noyers conduits en agriculture biologique, mais surtout des vignes destinées à la production de cognac pour la maison Rémy Martin. Les vins sont distillés sur place avec l’alambic de l’exploitation, le reste est utilisé pour la fabrication de pineau des Charentes ou de jus de raisin gazéifié.

Un lycée conscient des transitions écologiques

Au-delà de ses aspects formateurs, le lycée compte sur ses élèves pour préparer l’avenir de l’agriculture. Les étudiants ont un exercice de réflexion, étalé sur plusieurs mois, concernant l’agriculture biologique. Ils doivent proposer des pistes de changement et les étudier afin d’examiner la rentabilité d’une exploitation biologique. Cela va d’une meilleure gestion du fumier en tant qu’engrais à une réorganisation des plantations (en privilégiant par exemple certaines légumineuses). « Il y a encore quelques années les étudiants grinçaient des dents quand on leur parlait d’agriculture biologique. Aujourd’hui les élèves prennent vraiment conscience que l’agriculture biologique ne s’oppose pas à la rentabilité d’une exploitation » confirme David Leservoisier, professeur dans le lycée. Le préfet a également apporté son soutien à cette initiative en rappelant que l’apprentissage concernant la gestion de l’eau était primordial pour le futur de la profession.

Au terme de son périple en sud-Charente, le préfet a fait une pause sur l'exploitation de l’éleveur laitier Jacky Gauvrit, à Chadurie.

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