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Le Poitou-Charentes signe sa truffe

Après le tourteau fromagé, le veau de Chalais ou les crevettes impériales, la truffe s’apprête à devenir le 30e produit à bénéficier du label «Signé Poitou-Charentes». Une nécessité pour une filière en passe de renaître de ses cendres.

C’est l’histoire d’un produit d’exception, qui s’échange à prix d’or sur les marchés et que l’on retrouve dans les assiettes des plus grands restaurants. Ce produit, c’est la tuber melanosporum, plus connue sous le nom de truffe du Périgord. Laquelle va désormais pouvoir se targuer d’être «signée Poitou Charentes». Pour Bruno Allafort, le président de la Fédération régionale des trufficulteurs du Poitou-Charentes (FRTPC), il s’agit d’un juste retour des choses : «On associe toujours la truffe au Périgord ou à la Drôme. Mais saviez-vous qu’en 1850, notre région produisait 100 tonnes de truffes par an ?»Florissante au XIXe siècle, la trufficulture picto-charentaise a ensuite périclité : «La première guerre mondiale a vidé les campagnes, puis la mécanisation de l’agriculture a incité les paysans à se tourner vers d’autres productions», souligne Bruno Allafort. Mais depuis 20 ans, sous l’impulsion de quelques passionnés et avec l’aide des chambres d’agriculture, elle a peu à peu remonté la pente, jusqu’à (re) devenir un produit incontournable de notre région : «La fédération compte 700 adhérents et 1 700 ha se truffières sont répertoriés, le tout pour une production d’environ 2,5 tonnes par an», détaille le président de la FRTPC.

Le département de la Vienne compte aussi des trufficulteurs, ainsi qu’une association, (Association des trufficulteurs de la Vienne), qui regroupe aujourd'hui 140 adhérents cultivant avec passion 300 ha de truffières réparties sur cinq zones principales de production. L’assemblée générale de l’ATV se tiendra le 28 novembre à Chauvigny. Il est possible de commander des plants truffiers auprès du secrétariat de l’association, avant le 6 novembre, en contactant Aurélie Poupard au 05 49 44 75 06.

 


...retrouvez cet article dans son intégralité en page 5 de la Vienne Rurale du 30 octobre

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