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Eolien
Le Poitou-Charentes, 9e puissance éolienne de France

Vendredi 27 et samedi 28 mai à Celles-sur-Belle, se déroulait le deuxième Salon des métiers de l’éolien. Ce rendez-vous est l’occasion d’échanger sans tabou entre professionnels mais également avec le grand public.

Le développement des éoliennes est suspendu à la capacité des riverains à les accepter dans le paysage.
Le développement des éoliennes est suspendu à la capacité des riverains à les accepter dans le paysage.
© DR

Chacune des communes de Celles-sur-Belle, Lusseray et Gournay-Loizé a son site éolien. Les 16 nouveaux aérogénérateurs seront prochainement inaugurés. Alors que le développeur 3D Energies (émanation du Sieds) prépare l’événement, le syndicat des énergies renouvelables organisait les 27 et 28 mai, la deuxième édition du Salon des métiers de l’éolien. A Celles-sur Belle, pendant deux jours, des entreprises qui œuvrent dans le domaine du génie civil, les constructeurs d’éoliennes, les développeurs de projets éoliens, les associations de protection de l’environnement, les écoles et les centres de formation étaient réunis dans l’ambition de faire connaître le savoir-faire des industriels français. L’échange entre professionnels était l’une des ambitions de ce grand rassemblement. La communication à destination du grand public faisait également partie des objectifs fixés par les organisateurs. « Aujourd’hui lorsque l’on parle d’un projet de site éolien, la population sait de quoi il s’agit, analyse Eric Virvaux, délégué régional du syndicat des énergies renouvelables. Les peurs exprimées il y a dix ans sur le bruit par exemple n’existent plus. En revanche d’autres questions sont posées : les énergies renouvelables peuvent-elles réellement remplacer la production nucléaire ? Quels sont l’impact de la présence d’une éolienne sur la faune et l’impact visuel sur le paysage ?... ». A l’occasion de ce salon, le deuxième du genre dans la région, toutes les interrogations pouvaient être mises sur la table selon  l’organisateur « car, parmi les paramètres qui feront qu’un site éolien verra ou non le jour demain, il y a la capacité des populations locales à accepter ce projet ». Neuvième puissance éolienne de France, le Poitou-Charentes produisait 167 mégawatts sur 16 parcs en fin d’année 2010. « Fin 2011, nous devrions atteindre 300 MW. Une puissance permettant de produire 5% des besoins de la région. » Pour satisfaire à l’horizon 2020 les objectifs du grenelle, le potentiel éolien de chaque région a été évalué. « L’analyse des différents paramètres que sont la disponibilité des terrains, les contraintes environnementales, la répartition géographique des populations, la tolérance des citoyens permettent de fixer un potentiel théorique qui pour notre région atteint 1500 MW installés. » Pour l’atteindre, 500 à 600 éoliennes supplémentaires prendraient place dans les campagnes des quatre départements. Un tel développement est suspendu à la capacité des riverains à accepter les éoliennes dans le paysage. « Un peu comme nos parents et grands-parents l’ont fait avec les châteaux d’eau à une autre époque », juge Eric Virvaux. Pour ce défenseur de l’énergie éolienne, la vraie question est : quelle mode de production d’énergie veut-on pour demain ? « Effectivement, les éoliennes ne peuvent pas se substituer au nucléaire du jour au lendemain. Si l’on prend du recul et que l’on porte une analyse à moyen et long terme les choses sont différentes », affirme-t-il, argumentant à coup de chiffres. A consommation constante, 1500 MW installés en Poitou-Charentes en 2020 permettraient de produire 30%  des besoins énergétiques de la région.

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