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Le pâturage précoce stimule la production d’herbe

Le pâturage tournant était au cœur des échanges animés par le Civam de Gâtine dans le cadre des Jeudis de l’herbe.

Les Jeudis de l’herbe se sont arrêtés chez les exploitants du Gaec la Tartaille à Beaulieu-sous-Parthenay, « convaincus de l’intérêt à produire de l’herbe car c’est une base alimentaire peu coûteuse et intéressante sur le plan alimentaire».
Les Jeudis de l’herbe se sont arrêtés chez les exploitants du Gaec la Tartaille à Beaulieu-sous-Parthenay, « convaincus de l’intérêt à produire de l’herbe car c’est une base alimentaire peu coûteuse et intéressante sur le plan alimentaire».
© C.P.

«Dans certaines parcelles, la pousse est telle que nous allons être débordés », admet Anthony Guignon devant ses collègues. Ce jeudi, ils sont une petite dizaine d’éleveurs à s’être réunis. Dans les pâtures du Gaec la Tartaille, ces adhérents du Civam de Gâtine échangent sur leurs pratiques. Ce rendez-vous technique est au programme des Jeudis de l’herbe planifiés une fois par mois entre février et juillet. « Il s’agit, par le partage d’expériences, de tendre à l’optimisation de la production d’herbe dans les exploitations d’élevage », explique Fanny Frechet, animatrice.


Sur ce sujet, Anthony et ses associés Thierry Nauleau et Thibaud Garnier ont matière à partager. Depuis 2014, ces producteurs de viande – 80 vêlages de vaches blondes d’Aquitaine - et de lait – 70 vaches laitières de race montbéliarde – travaillent en pâturage tournant dynamique. « À Beaulieu-sous-Parthenay, nous sommes sur des terres sableuses. Elles sont humides l’hiver et séchantes l’été. Le potentiel en céréales est faible. Sur une exploitation d’élevage, nous sommes convaincus de l’intérêt que nous avons à produire de l’herbe. Cette base alimentaire est peu coûteuse et intéressante sur un plan alimentaire », juge Anthony.


Si qualité et quantité sont corrélées aux conditions météo, elles sont également dépendantes de la mise en œuvre du pâturage. « Ce début de printemps, les choses s’annoncent bien », juge l’éleveur. Il aura fallu trois semaines aux vaches laitières, sorties tous les jours depuis le 13 février (elles passent la nuit en stabulation), pour retrouver leur niveau de production. « Le pâturage a été arrêté le 20 janvier, commente Anthony. Doucement, après la fin de la période de froid, les couverts sont repartis. Entre la mi-février et la mi-mars, le déprimage a boosté la pousse. Depuis le 20 mars, les prairies offrent aux animaux abondance et qualité puisque l’herbe présente une UF proche de 1. Les vaches ont vite repris de l’état ».

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