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Le numérique au service des entreprises

Le Crédit Agricole Charente-Périgord organisait le 28 juin la 4e édition de ses rendez-vous du territoire.

De gauche à droite : Aurélien Lassoudière, Catherine Galvez, Gilles Babinet et Hervé Flambard.

La révolution numérique, entamée il y a soixante ans, a suivi l’énoncé de la loi de Moore. À l’origine du micro-processeur, Gordon E. Moore, co-fondateur de la firme Intel, prédisait en 1965 que la puissance des micro-processeurs doubleraient tous les 18 mois. Depuis, les technologies ont toujours évolué, devenant toujours plus véloces, de plus en plus efficaces. « Les PME ont été les premières à s’équiper de machines numériques pour réussir des tâches comptables fastidieuses, décrit Gilles Babinet, spécialiste du numérique. L’apparition d’internet dans les années 1990 a accéléré ce phénomène ».

Inclusion

« Pour nous, la digitalisation a commencé dans les années 2000 avec l’arrivée d’Amazon, raconte Hervé Flambard, de Coop Atlantique (siège à Saintes, distribution, 1,07 milliard d’euros de chiffre d’affaires, 180 magasins à l’enseigne U). De nouvelles enseignes d’e-commerce sont arrivées, en nous prenant de court. Nous avons essayé de rattraper notre retard. Actuellement, le drive représente 10 % de nos ventes, et c’est une activité poussée par le numérique. Nous souhaitons diminuer nos prospectus, lutter contre ce gaspillage, et diffuser des contenus numériques à la place. À l’avenir, nous aimerions travailler sur la prédiction nos ventes ». Selon lui, le virtuel ne menace pas les magasins physiques : « La digitalisation n’empêche pas les clients de vouloir parcourir les allées de nos supermarchés. Quand on s’occupe bien du client, il revient ».


La banque a aussi su évoluer vers le numérique. « La digitalisation doit être au service de nos clients, indique Catherine Galvez, directrice générale du Crédit Agricole Charente-Périgord. Nous sommes une banque ouverte, qui prône l’inclusion numérique. Nos services digitaux complètent notre conseil de proximité. Nous maintenons nos 95 points de vente sur le territoire. L’application Ma Banque compte plus de 9 millions de clients à l’échelle nationale ».

Le numérique permet aussi à la banque de réduire son empreinte environnementale : « Nous avons réduit nos impressions papier, de 45 à 35 tonnes. Nous sommes engagés avec les autres banques dans le dispositif Net Zéro, visant la neutralité carbone à l’horizon 2050, décrit Catherine Galvez. Nous travaillons sur nos financements les plus émissifs, afin de les diminuer ».


Autre exemple de digitalisation, chez LM Soleil (Saint-Fraigne, photovoltaïque, 80 collaborateurs, 25 millions d’euros de chiffre d’affaires) : « La digitalisation a commencé après le moratoire de 2013. Notre marché est devenu financier. Nous avons dû intégrer de nouvelles compétences (foncier, raccordement…). Nous avons mis du temps à apprivoiser les données, en sélectionnant des outils légers, faciles à utiliser », estime Aurélien Lassoudière, patron de LM Soleil.
Pour Gilles Babinet, le digital permet beaucoup d’opportunités : « Il y a un formidable potentiel, avec la réindustrialisation, le développement des énergies vertes… Le digital doit accompagner ces défis en les boostant ».

 

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