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Le maïs, une culture au top qui reste controversée

Cette année, certaines exploitations grimpent à des moyennes de 140 à 150 voire 170 q/ha. Problème, les prix ne sont pas à la hauteur, ayant du mal à couvrir les frais. Et puis, le maïs reste sujet à controverse, notamment en matière d’irrigation.

© N.C.

Les producteurs en oublieraient presque la faiblesse des cours. 2014 est marquée par un rendement historique pour le maïs. C’était pourtant mal parti, avec « un début de cycle loin d’être optimal », rappelle l’Agpm. La suite a montré « les fortes capacités de résilience de la plante et son extraordinaire potentiel de production ».Le bilan pluviométrique de l’année a largement contribué à la récolte record, car les zones « où le potentiel de la culture est habituellement limité par des déficits hydriques ont bénéficié de bonnes conditions », expliquent les producteurs.Autre satisfaction, la qualité est au rendez-vous pour l’essentiel de la récolte. « C’est pour la façade Ouest une des meilleures années en termes de qualité sanitaire », a relevé Gilles Espagnol, ingénieur maïs chez Arvalis, le 19 novembre. La qualité est, d’un point de vue national, jugée « globalement bonne ».La belle récolte 2014 s’inscrit dans la tendance à la hausse des rendements du maïs. « Plante hybride qui bénéficie pleinement des progrès récents en matière d’agronomie et de biotechnologie, son amélioration variétale ne semble pas connaître de limites », écrit dans un ouvrage paru en septembre (*) Jean-Paul Renoux, conseiller technique à l’Agpm. L’auteur souligne la différence avec le blé, dont les rendements plafonnent. En maïs, ils gagnent 1,44 q/ha par an. « L’essentiel du progrès des rendements en maïs est apporté par le progrès génétique et il a été correctement transmis aux agriculteurs », peut-on lire. Cette année, l’Agpm observe de hautes performances techniques, avec des moyennes d’exploitation de 140 à 150 voire 170 q/ha. « Chez les agriculteurs au top, des microparcelles approchent les 200 q/ha », a signalé Jean-Paul Renoux.

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