Aller au contenu principal

Le Lavicole, un robot nettoyeur innovant pour les bâtiments avicoles

La société vendéenne Rabaud a présenté le robot nettoyeur Lavicole, qui permet un séchage plus rapide des bâtiments et raccourcit le temps de vide sanitaire.

Yannick Naud, agriculteur, Alexandre Grellier, de la société Grellier, et Simon Gonord, technico-commercial de la SAS Rabaud (de gauche à droite), posent devant le Lavicole.
Yannick Naud, agriculteur, Alexandre Grellier, de la société Grellier, et Simon Gonord, technico-commercial de la SAS Rabaud (de gauche à droite), posent devant le Lavicole.
© P.B

L’automatisation et la mécanisation des tâches, en agriculture, apparaissent comme des réponses pertinentes à quelques enjeux majeurs : la diminution de la pénibilité, l’amélioration de la qualité des produits et la réduction des coûts. La filière avicole est particulièrement attentive aux innovations dans ces domaines.
Une trentaine d’agriculteurs et de techniciens se sont donné rendez-vous le 27 novembre pour une démonstration d’un robot nettoyeur à haute pression, le Lavicole, dans un des bâtiments avicoles de l’Earl Bocadinde, conduite par Yannick et Marie-Pierre Naud, éleveurs à Moncoutant.
L’opération est coordonnée par l’entreprise Rabaud de Sainte-Cécile (85), conceptrice du Lavicole.

Le robot est équipé d’un bras amovible, articulé et est commandé par un opérateur avec une télécommande. Grâce à ses chenilles, le Lavicole opère directement sur la litière accumulée. « Même s’il demande plus d’eau froide que des karchers à eau chaude classiques, le bâtiment sèche plus vite car l’excès d’eau est évacué avec le fumier. Cela permet de raccourcir le temps de vide sanitaire », estime Yannick Naud.
Le coût du robot, 90 000 €, souvent acheté par une entreprise coopérative ou privée, est à comparer avec le gain de temps passé, là aussi très variable selon le type de bâtiment. C’est peut-être ce qui fera peser la balance pour décider, ou non, de l’investissement.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

François Rondeleux a repris l'exploitation en 2023.
Le Chapeau change de mains
Depuis 2 ans, c'est François Rondeleux qui est aux commandes du Chapeau, à Maulay. Le jeune homme a repris l'exploitation…
Cécile et Thierry Lemaître gèrent avec leur fils et leur belle-fille ce gîte.
Un gîte tout confort, attenant à l'exploitation
C'était une petite maison familiale. Le relais du Mardelon, à Messemé est aujourd'hui un gîte 3 étoiles, géré par la famille…
Clémence Emery prépare la finale du concours de reconnaissance des végétaux au lycée de Thuré.
La finale du concours de reconnaissance des végétaux en ligne de mire
Ils étaient 100 à concourir et ils ne sont plus que 5 qualifiés pour la finale du Concours national de reconnaissance des…
FNSEA, CR, JA et Adiv ont rencontré le Préfet pendant plus de deux heures.
Eau : les tensions montent d'un cran

À quelques jours de la mobilisation de Bassines Non Merci à Poitiers, mais aussi du bureau du Sage Clain, pendant lequel sera…

De gauche à droite, Samuel Arlaud, Mathilde Duris et Éric Dauchier, coprésidents de la MJC Claude Nougaro et Carole Maire, la directrice, attendent plus de mobilisation des élus pour sauver la structure.
Des finances qui plombent les missions associatives

C'est au sud du département que nous tournons le regard. La MJC Claude Nougaro a annoncé des difficultés financières telles…

Au Jard'in des Chèvres à Vouzan ouvrira ses portes aux porteurs de projets le 3 juin. Pour plus d'information : richard88helene@gmail.com. Inscription obligatoire jusqu'au 1er juin sur terredeliens.org ou en scannant le QR code ci-dessous.
Une ferme ouverte pour trouver un associé Au Jard'in des Chèvres
Suite au départ prochain de Fanny Goudet, Hélène Richard est à la recherche d'un associé pour maintenir et développer l'activité…
Publicité