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Sanitaire
Le GDS et les éleveurs au cœur de l’action sanitaire

Les GDS départementaux vont devenir des sections du GDS Poitou-Charentes. Candidat au statut d’organisme à vocation sanitaire, l’association dont les adhérents sont les éleveurs sera force de proposition lors de l’élaboration des programmes de lutte sanitaire.

Les producteurs eux-mêmes à travers leur structure, les GDS, seront force de proposition.
Les producteurs eux-mêmes à travers leur structure, les GDS, seront force de proposition.
© Leitenberger

Mercredi 20 novembre, le GDS entérinait par vote, lors de l’assemblée générale extraordinaire, la nouvelle représentation géographique des adhérents. La structure historiquement fédération de groupement communal d’action sanitaire devient une fédération d’éleveurs. « Pour autant, note Ghislain Audusseau, responsable sanitaire, l’existence des groupements locaux n’est pas remise en cause. » Le département est scindé en 15 zones offrant à l’association 150 délégués dont 15 sont administrateurs. Ils représentent 4000 adhérents, dénombre Karl Muhlberger, directeur.
Cette refonte initiée en 2012 avait pour vocation d’adapter le fonctionnement de la structure au contexte actuel de l’élevage. Egalement à la nouvelle structuration de la protection sanitaire en France.

La responsabilisation des acteurs locaux
En 2010, les états généraux du sanitaire ouvraient la voie à la responsabilisation des acteurs locaux dans la mise en œuvre de l’épidémiosurveillance, de la prévention et de la lutte contre les maladies animales et végétales.
L’Etat dans cette nouvelle organisation prévoit également la délégation de certaines tâches de contrôle liées aux sanitaires et phytosanitaires. Le GDS Poitou-Charentes a déposé un dossier de candidature. Nommé par l’Etat, puis accrédité par le comité français d’accréditation, il aura le statut et les responsabilités qui incombent aux organismes à vocation sanitaire (OVS). Alors, ses sections départementales, GDS Deux-Sèvres notamment, auront en charge la mise en œuvre, comme c’était déjà le cas, des missions déléguées par l’Etat. Prophylaxies à l’introduction des animaux, prophylaxies annuelles… « Obtenir cette accréditation est le prix à payer pour rester indépendant et ne pas avoir recours à des boîtes de contrôle extérieures au monde de l’élevage », expliquait Pascal Moinard lors de l’assemblée générale organisée à Châtillon-sur-Thouet. 
Le GDS Poitou-Charentes reconnu OVS, 2014 verra la création de l’association sanitaire régionale (ASR). De cette instance présidée par le préfet de région émanera en conformité avec les règles sanitaires nationales la politique de prévention régionale. Les producteurs eux-mêmes à travers leur structure, les GDS, seront force de proposition. Premiers concernés, pour ne pas dire victimes des accidents sanitaires, ils considèrent cette responsabilité avec sérieux. « L’Etat sanitaire de demain se met en place aujourd’hui », juge Pascal Moinard, satisfait du rôle important confié aux structures portées par la profession.

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