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Le GDS 17 sur le front des luttes

IBR, tuberculose, BVD, ASDA... Le groupement de défense sanitaire départemental a fait son bilan, dans des conditions singulières, à Saint-Porchaire.

Une assemblée générale masquée pour le GDS 17.
Une assemblée générale masquée pour le GDS 17.
© AC

C’est dans un contexte bien particulier qu’a eu lieu l’assemblée générale du GDS 17, le 1er septembre, à Saint-Porchaire : le masque étant de rigueur ! Ce contexte de Covid 19 aura « rappelé qu’en matière de lutte contre la maladie, quand test de dépistage, traitements et vaccination font défaut, la seule vraie protection est de ne pas s’exposer au danger, de se prémunir de la contagion » a souligné Romuald Couillaud, président du GDS 17, rappelant que lavage, désinfection, masques, distanciation, confinement, quatorzaine... sont autant de mesures qui finissent par faire effet. Le parallèle avec le monde de l’élevage est une évidence : le repli sur soi n’est pas plus envisageable. « Les échanges, les mouvements d’animaux, les rassemblements sont au coeur du système. Dans le jargon de la santé animale, c’est la biosécurité. »
Le GDS 17 a mené pour la  campagne 2018/2019, 1 154 interventions, plus de 38 400 prises de sang, plus de 10 700 recherches brucellose, plus de
2 200 recherches leucose, et plus de 29 000 pour la tuberculose. Aucun foyer de brucellose n’a été détecté, contrairement à la leucose où un foyer a été recensé.
Pour la tuberculose bovine, la Nouvelle Aquitaine se classe première dans l’Hexagone, en terme d’infection. « Elle totalise à elle seule plus des 3/4 des foyers » a indiqué Catherine Nicollet de la DDPP 17 (direction départementale de la protection des populations). Fin septembre 2019, le département comptait 2 foyers sur 64 pour la Nouvelle Aquitaine. Pour cette année, la surveillance du blaireau est de mise. « Si vous en trouvez un, surtout ne l’enterrez pas. Prenez contact avec la fédération des chasseurs, l’office de la biodiversité ,la DDPP, ...qui le ramasseront pour des analyses. » En 2019, on a comptabilisé 11 blaireaux positifs pour 179 analysés et pour 2020, 2 blaireaux  positifs (pour l’instant).
En Charente-Maritime, 65 troupeaux réagissants ont été mis en exergue pour 130 bovins suspects, dont 67 d’entre eux en abattage diagnostique.
À noter que  le Département apporte sa contribution financière pour les analyses brucellose, leucose, IBR, fièvre Q, Chlamydiose.

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