Aller au contenu principal

Le dispositif législatif fixe des règles de prévention pour l’hiver

Le risque national est passé au niveau négligeable. En Deux-Sèvres, les contraintes règlementaires une à une sont levées.

© N.C.

Après quatre mois et demi de lourdes contraintes, la filière avicole retrouve en Deux-Sèvres une liberté d’action certaine. Ces dernières semaines, le dispositif réglementaire visant à circonscrire d’abord, enrayer ensuite, l’épisode d’influenza aviaire était assoupli.
Vendredi 12 mai, en l’absence de nouveaux cas sur le territoire, le préfet des Deux-Sèvres signait l’abrogation des arrêtés de zone de contrôle temporaire sur Fors et sur La Chapelle-Bâton et Augé. À ce jour, seule la commune de Courlay, lieu du dernier événement sanitaire, reste sous l’effet d’un texte réglementaire. « La zone réglementée d’un kilomètre s’appliquant autour du foyer confirmé pourrait être levée dans les tout prochains jours », annonce la préfecture dans un communiqué daté du 12 mai.


Par ailleurs, compte tenu de l’évolution favorable de la situation sanitaire au niveau national, le ministre de l’agriculture a abaissé le niveau de risque lié à l’influenza aviaire de « modéré » à « négligeable ». En conséquence, les contraintes relatives aux conditions de confinement des volailles sont également levées ainsi que celles relatives aux rassemblements d’oiseaux, aux compétitions de pigeons voyageurs et aux lâchers de gibier à plumes.

Par ailleurs, le ministère de l’agriculture vient de compléter le dispositif réglementaire relatif au « pacte de lutte contre l’influenza aviaire » pour les années à venir. En outre, il a décidé d’adopter, pour ce qui est de l’obligation de confinement recommandée par l’Anses, une approche proportionnée et graduée en fonction du niveau de risque d’introduction d’un virus influenza par les oiseaux sauvages. Il a donc été signé, le 4 mai 2017, un arrêté qui fixe un seuil relatif à l’obligation de confinement des animaux en bâtiment en cas de passage à un niveau de risque élevé. Cet arrêté prévoit qu’à partir d’un seuil de 3 200 palmipèdes à l’extérieur sur une exploitation, les dérogations à l’obligation de confinement ne sont plus possibles. Afin de faciliter la mise en œuvre de la claustration, ces palmipèdes doivent être systématiquement habitués à être alimentés en bâtiment du 15 novembre au 15 janvier, période sensible du fait de certains mouvements de circulation des oiseaux migrateurs.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

L'atelier des 6 Vallées réunit des producteurs de la Vienne et des Deux-Sèvres.
L'Atelier des Vallées prend forme
L'atelier collectif de découpe et de transformation de produits locaux des Vallées devrait voir le jour début 2026 à Coulombiers…
Les membres du syndicat de la race Limousine des Deux-Sèvres ont acté une présidence partagée entre Bruno Valadeau et Killian Girault.
Deux présidents pour la Limousine

La présidence du syndicat deux-sévrien de la Limousine est désormais partagée entre Bruno Valadeau et Killian Girault, un…

Baptiste Conreaux amène les commandes de fruits, légumes, jus et œufs à la porte de ses clients.
Des produits locaux livrés à domicile

Si la demande de livraison de fruits et légumes locaux était forte pendant la crise sanitaire, elle s'est bien estompée ces…

Laurette Didière vient de créer son agence Charentes In Flow.
Découverte touristique sur-mesure des Charentes
Laurette Didière créé une agence de tourisme réceptive : Charentes In Flow.
La Chambre d'agriculture de Charente (représentée par son président Christian Daniau) a porté le dossier pour tout le Poitou-Charentes. Aux manettes : le service Environnement, dirigé par Audrey Triniol.
La MAEC zone intermédiaire financée en intégralité
Tous les agriculteurs éligibles à la mesure agro-environnementale et climatique "zone intermédiaire en Poitou-Charentes", qui en…
Guillaume Roux et Cassandra Bœuf veillent sur leurs escargots.
Nouveaux anges gardiens pour les cagouilles
Cassandra Bœuf et Guillaume Roux ont repris la Cagouille charentaise, à Mons. L'exploitation hélicicole va déménager dans les…
Publicité