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Le CIDFF 86 fait son festival de l'égalité

Samedi 28 septembre, au sein du Château de Chiré-en-Montreuil, le Centre d'information des droits des femmes et des familles de la Vienne organise son festival baptisé "les Affranchi.e.s". Le point avec Anne Dessault, directrice du CIDFF.

Anne Dessault est la directrice du Centre d'information des droits des femmes et des familles de la Vienne.
Anne Dessault est la directrice du Centre d'information des droits des femmes et des familles de la Vienne.
© Marine Nauleau

Pourquoi le CIDFF a décidé d'organiser un festival de l'égalité ?

Toute au long de l'année, le CIDFF a trois objectifs : lutter contre les violences sexistes et sexuelles, favoriser l'autonomie des femmes et faire la promotion de l'égalité entre les hommes et les femmes, les garçons et les filles. C'est sur ce dernier objectif que porte le festival. Tout au long de l'année, il s'agit de proposer des interventions dans les écoles et les collèges, nous avons aussi une exposition qui met en avant des scènes qui interrogent des inégalités. Elle sera d'ailleurs installée dans les écuries du Château de Chiré-en-Montreuil. Cette fois, à travers le festival, il s'agit de traiter du sujet de façon plus festive et conviviale, en touchant un public plus familial.

Le sujet est toujours important ?

Bien sûr. Les inégalités persistent et les stéréotypes aussi. Dans le 6e rapport annuel sur l'état du sexisme en France, plus d'un homme sur 5, de 25 à 34 ans, considère comme normal d'avoir un salaire supérieur à sa collègue, à poste égal. 74 % des femmes n'ont jamais envisagé de carrière dans les domaines scientifiques ou techniques, qui sont encore dans l'esprit de beaucoup réservés aux hommes. Dans le sport aussi, les stéréotypes persistent sur la force physique notamment. Ou parce que les garçons ne peuvent pas faire de la danse. Il y a encore beaucoup de choses à dire et faire.

Le festival, c'est aussi le moyen d'être plus visible du grand public ?

Oui car nous avons des permanences dans 7 communes du Haut-Poitou, avec la volonté de donner accès aux droits en milieu rural. C'est un service d'information gratuit et il y a encore certainement de nombreuses familles qui ne nous connaissent pas.

Vous parliez de vos interventions dans les classes. Il y en aura sur le territoire en amont du festival. Vous préparez l'arrivée de l'évènement dans le Haut-Poitou ?

Oui, c'est important de préparer l'arrivée de cette première édition. Nous sommes intervenus cette semaine dans les classes de 6e et 4e du collège de Latillé. Et le mardi 24 septembre, une émission de radio sera diffusée sur Styl'FM, en direct du collège de Latillé, de 19h à 21h, autour de la question de la parentalité et de l'éducation non genrée.

Quels sont les temps forts de cette journée du samedi 28 septembre ?

Tout l'après-midi, des associations tiendront des stands d'informations et proposeront des ateliers. L'Ufolep, autour du sport, les Petits débrouillards, plutôt scientifiques et Kurioz et l'Acsep avec des jeux de société. Il y aura aussi un espace ludique avec des jeux en bois et un marché de créatrices locales pour valoriser l'entrepreneuriat féminin. Le festival s'est aussi organisé autour d'un spectacle qui était déjà programmé par la salle du Pressoir : "Les conversations du clitoris", accessible à partir de 15 ans. Et pendant ce temps, le CIDFF proposera un atelier sur l'égalité filles/garçons aux plus jeunes (8-12 ans), sur inscriptions à l'accueil du festival. Il y aura aussi une randonnée, organisée par des bénévoles du CSC La Case à Vouillé, sur les femmes dans l'art. et la journée se terminera en musique avec le groupe vocal de musiques et chants du monde Les Goules Poly et de la musique latine avec Las Cabachas.

Pourquoi le festival s'appelle Les Affranchi.e.s ?

On a choisi ce titre pour dire qu'il faut s'affranchir des normes sociétales. Et chaque année, le festival s'orientera vers des normes qui persistent, à travers la décoration du lieu du festival. Cette année, ce seront les normes vestimentaires entre les filles et les garçons. 

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