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Le bio trace son sillon

Le travail porte ses fruits pour le Gab 17. Le territoire compte de plus en plus d’hectares et d’exploitations.

Pour le président du Gab, le bio a le vent en poupe mais les financements ne sont pas toujours au rendez-vous.
Pour le président du Gab, le bio a le vent en poupe mais les financements ne sont pas toujours au rendez-vous.
© AC

Les assemblées générales se succèdent d’années et années et la participation des adhérentes est à l’image de la demande de bio : croissante  !  80 personnes ont assisté à l’assemblée générale du Gab 17, lundi 12 mars, à St Hilaire de Villefranche.

1591 nouveaux hectares


Les surfaces bio dans le département ont connu «un fort regain depuis 2015 (+ 25 %) pour dépasser les 3 % de SAU  départementale en fin d’année 2017.» 12 622 ha sont ainsi engagés en agriculture bio. La Charente Maritime se classe 9ème pour les surfaces en Nouvelle Aquitaine et gagne une place pour le nombre d’exploitations bio. On en compte 330 sur les terres charentaises maritimes et 4700 en Nouvelle Aquitaine. «En 2017, le nombre de contacts pour une conversion vers l’agriculture bio ou une installation augmente. 142 nouveaux contacts en 2017, dont 70 pour des conversions et 72 pour l’installation, dont 16 en PPP bio (parcours professionnel personnalisé)» précise Léa Cubaynes, animatrice au Gab 17. Dans l’année écoulée, 48 exploitations «sont marquées par une conversion bio, soit en installation soit en nouvelle conversion», dont 13 en grandes cultures, 11 en maraîchage, 6 en aquaculture et 3 en bovins viande, pour 1591ha certifiés.  A noter que le site de l’Inra de St Laurent de la Prée s’est converti en bio l’année dernière. 1 591 nouveaux ha ont été certifiés bio en 2017. Le Gab 17 qui compte 164 adhérents,  note cependant une tendance baissière par rapport à 2016, «une légère diminution du nombre de conversions globales avec cependant un maintien d’un nombre d’hectares important et une diversification plus importants des projets et des surfaces plus importantes dans le département, qui comptabilisait jusqu’à présent des conversions sur de petites surfaces.»
Face à ces chiffres, le président  Vincent David se réjouit mais  reste lucide. «L’agriculture bio a le vent en poupe, mais les financements qui devraient l’accompagner ne sont pas toujours au rendez-vous.». Face à la fin des aides bio, il a  «salué le travail syndical de la Frab (fédération régionale) et la mise en place du plan ambition bio avec la Région Nouvelle Aquitaine. Le maintien des aides bio dans notre région sera assuré jusqu’en 2020.»

Des actions en 2018


De nombreuses actions sont d’ailleurs prévues : poursuite de l’accompagnement avec la Cara pour un projet de maraîchage avec un espace-test agricole ; un travail est en cours avec des maraîchers autour de la restauration collective  ; le salon Créa Viti, le salon vitibio, le 3 mai à Epargnes ; la poursuite du travail des aires d’alimentations de captages eau dans le cadre du programme régional Re-Sources  et un travail sur le Sage Charentes-Seudre. Toujours sur l’eau, le Gab 17 souhaite réaliser une étude sur l’impact quantitatif d’une exploitation passée en bio. 2018 sera aussi une année riche en colloque et journées d’informations : les PPAM Nouvelle Aquitaine (plantes à parfum aromatiques et médicinales ; l’agroforesterie au lycée Desclaude à Saintes en septembre ; une journée, le 15 juin, à Gémozac chez Alain Doré avec Océalia avec une plate forme de démonstration de matériel dans le cadre d’un travail sur les zones à enjeux eaux.

 

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