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L’avenir appartient aux colzas qui lèvent tôt

Les altises d’hiver sont potentiellement dommageables à la culture de colza. Une bonne connaissance des risques encourus par la culture et des moyens de lutte préventive s’impose pour limiter l’usage des insecticides contre ce ravageur.

La féverole associée au colza permet d’atténuer les dégâts 
liés aux larves d’altises
La féverole associée au colza permet d’atténuer les dégâts
liés aux larves d’altises
© Terres Inovia

Pour une parcelle donnée, l’historique de la pression d’altises ainsi que l’environnement proche (bois, haies…) influencent les migrations et les dégâts potentiels du ravageur. Les repousses de colza n’hébergent pas les altises d’hiver mais les petites altises. Le contexte pédoclimatique, la présence de pailles et de mottes, la qualité du semis, les phénomènes de phytotoxicité dus aux herbicides conditionnent la dynamique de levée du colza. Les terres motteuses ou caillouteuses offrent plus de refuges pour les altises et leur seraient plus favorables.


Le colza est sensible aux altises adultes dès la levée jusqu’au stade 3-4 feuilles. Les altises d’hiver perforent et dévorent les cotylédons et les premières feuilles du colza. Les dégâts peuvent provoquer une perte de vigueur et un retard de développement de la culture. Des attaques sévères à des stades précoces peuvent épuiser ou, à l’extrême, faire disparaître les plantules. L’apparition de la quatrième feuille du colza marque la fin de sa période de sensibilité. À ce stade, la surface foliaire produite par la culture et sa vitesse de développement sont suffisamment importantes pour tolérer d’éventuels dégâts supplémentaires.
Il faut cependant surveiller les colzas levés tardivement (décalage du semis dû aux aléas climatiques ou resemis) et qui végètent au stade 4 feuilles par manque de température.

Plus d'infos dans le journal Agri 79 du 29 juillet 2016

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