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L’argent est toujours le nerf de la guerre

Les sommes mobilisées pour les levées de capitaux augmentent, et de nouveaux leviers doivent se développer pour mettre l'installation ou l'investissement.

© JC Gutner

Au regard des chiffres du nombre d’installé(e)s, par années, il ne faut pas être grand clerc pour déterminer qu’il y a un problème. Les « freins » sont connus : ce sont les finances qui manquent. Le constat n’est pas nouveau, mais il prend de plus en plus d’acuité : le montant élevé des investissements et des acquisitions d’actifs dans ce début de carrière suppose que ceux ou celles qui veulent sauter l’obstacle s’y prennent à deux fois, même si le capital actuel des exploitations s’ouvre sur « l’extérieur », banques comprises. Les formes sociétaires complètent le recours à du portage du foncier, les fonds d’investissements viennent conforter des échéanciers. Selon une étude de Barbara Bour-Desprez et Dominique Brinbaum, d’Agreste, « la typologie des exploitations en 2017 explique le phénomène » : « l’agrandissement s’est accompagné de l’accroissement des capitaux engagés. La terre et le bâti agricole sont l’objet de convoitises qui accroissent le coût de l’accès au foncier rural. » Naturellement, ce n’est pas partout pareil et le fermage vient parfois modérer les enjeux.  « Aujourd’hui, l’agriculture impose aussi la mise en place de formes juridiques de plus en plus élaborées et diversifiées. » Parmi les moyennes et grandes exploitations, la part des exploitations individuelles avoisine encore en France 64 %.

 

Retrouvez notre dossier consacré au portage du foncier et du financier dans notre édition papier du 8 février 2019.

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