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Apiculture
L’apiculture, une activité qui séduit de plus en plus d’amateurs

L’Abeille des Deux-Sèvres a presque doublé le nombre de participants à ses quatre ruchers-écoles en un an, signe d’une prise de conscience de la population quant à la préservation des abeilles.

© Abeille des Deux-Sèvres

En 2019, le cap des 100 participants aux ruchers-écoles a été allègrement franchi. Ils étaient 112 en tout, répartis sur les quatre sites deux-sévriens (à Celles-sur-Belle, sur le campus des Sicaudières à Bressuire, au siège des chasseurs à La Crèche et à Argentonnay), contre 64 en 2018. Dans la même lignée, le nombre d’adhérents a explosé en une dizaine d’années, passant de 250 il y a dix ans à 730 aujourd’hui, répartis dans 95 % des communes du département. Le signe d’un engouement pour l’apiculture. « La raison principale est la volonté de préservation de l’espèce, au vu de son importance pour la biodiversité et de la baisse très importante des populations », contextualise Michel Bonneau, administrateur de l’association. « Actuellement, il est de plus en plus difficile d’avoir des abeilles sans apiculteurs », déplore François Chauveau, le président de la structure.

Le varroa est le premier élément destructeur des colonies, ajouté à la difficulté croissante de trouver de la nourriture dans les parcelles. « Cette année, les pertes de cheptel ont été estimées à 20 %, contre 35 % il y a deux ans. C’est un mieux mais c’est toujours trop, constate Bernard Sorin, le secrétaire de l’Abeille des Deux-Sèvres. Cela a par exemple obligé certains apiculteurs à nourrir des essaims au mois de juin ». Alors, ce sont les amateurs qui prennent le relais. 86 % des adhérents ont moins de dix ruches et seuls 2 % en ont plus de 100. Via les ruchers-école, ils suivent une formation de neuf demi-journées, de mars à septembre (plus une complète sur l’élevage des reines) puis une dizaine l’année suivante. Mais si la volonté est là, la technicité de l’élevage rattrape parfois la réalité. « Je fais les ruchers-écoles depuis dix ans et sur les 300 personnes que j’ai suivies, une centaine ont arrêté », indique Michel Bonneau.

Alors, pour les accompagner au mieux, l’association a mis en place en 2019 l’abeille solidaire, une pépinière d’essaims qui a hiverné pour être effective dès le printemps d’après, en soutien à ceux qui auraient subi des pertes conséquentes afin de les aider à repartir plus vite. « Néanmoins, ce coup de pouce s’applique si tous les traitements homologués contre le varroa ont été appliqués », précisent les responsables. Le syndicat miserait dans un premier temps sur 25 à 30 colonies disponibles. « Cependant, il ne s’agit pas de faire de la concurrence aux apiculteurs professionnels », tient à préciser Michel Bonneau.

Enfin, dans le courant de l’année, le site de la structure va se moderniser, grâce à l’aide bénévole de deux techniciens anciens élèves du rucher-école. Une manière de s’ouvrir encore plus et de séduire de nouveaux adhérents.

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