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Laits, beurres, fromages ne sont plus les uniques pistes de développement

La filière laitière régionale et française se dote d’un outil pour des débouchés industriels aux co-produits.

Mille mètres carrés à la disposition des chercheurs, avec outils expérimentaux et d’analyses, sans équivalents pour travailler sur des produits issus de la transformation des matières grasses, animales et végétales, de leurs co-produits et leurs dérivés.
Mille mètres carrés à la disposition des chercheurs, avec outils expérimentaux et d’analyses, sans équivalents pour travailler sur des produits issus de la transformation des matières grasses, animales et végétales, de leurs co-produits et leurs dérivés.
© ®GILLES.DELACUVELLERIE

Le constat du manque de recherche et développement a longtemps été véhiculé dans les instances laitières régionales. Depuis la semaine dernière, Philolao, une unité, « unique en Europe », vient d’être installée à Surgères, berceau de la coopération laitière.
Mille mètres carrés à la disposition des chercheurs, avec outils expérimentaux et d’analyses, sans équivalents pour travailler sur des produits issus de la transformation des matières grasses, animales et végétales, de leurs co-produits et leurs dérivés. Pour Franck Sobolewski, vieux routier de R&D régional, directeur de Philolao, le champ de la recherche s’ouvre sur d’importantes perspectives : secteur laitier, boulangerie, viennoiserie, pâtisserie, cosmétiques. L’équipe est d’ores et déjà opérationnelle dans des locaux jouxtant l’Enilia-Ensmic et le moulin expérimental. 
Stéphane Dos Santos, directeur industriel d’Eurial, préside cette unité : 4,2 M€ investis, 5 permanents, plus les entreprises invitées à utiliser les locaux et le matériel de recherche.  « Le projet est né au sein de l’Enilia », raconte Franck Sobolewski.
« Historiquement, la valorisation du lait se faisait sur les protéines et les caséines avec une matière grasse laitière considérée comme un pis-aller, avec le beurre longtemps seul débouché... ».  « Nous avons alors réussi à convaincre nos clients industriels de cette opportunité pour la filière laitière, avec un rapport coût-efficacité intéressant. »
« Philolao a le mérite d’avoir mis côte à côte la technologie et une très haute compétence scientifique.» L’équipe qui préexistait à l’Enilia s’est étoffée avec l’arrivée du Dr Daniel Kalnin, directeur de recherches,
« reconnu dans le monde laitier », avec quinze ans en R&D dans la physico-chimie, expertise dans les lipides, après des passages chez Nestlé, Unilever, le CNRS et l’université suédoise KTH.
« Il y a des possibilités dans les phospholipides, dans le cracking des babeurres, dans les études structurales ou énergétiques, pour optimiser les procédés, pour créer des nouvelles textures, de nouvelles émulsions… », poursuit Franck Sobolewski.

Ouvertures ou révolution
La recherche dans le domaine végétal n’est pas exclue dans cette unité. En témoignent les actionnaires de cette SAS : Eurial, La laiterie de Montaigu, Beuralia Candia, Terra Lacta ( aujourd’hui remplacée par la compagnie laitière), la caisse des Dépôts et Poitou-Charentes Innovation. Pour Stéphane Dos Santos, « Philolao a pour ambition de devenir le centre d’innovation de référence en Europe ! »

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