Aller au contenu principal

L’agroforesterie soutenue par la région

Les agriculteurs ont jusqu’au 31 mai pour répondre à l’appel à projet lancé par le conseil régional Nouvelle-Aquitaine. Marc Defaye, céréalier bio en Dordogne, prépare son dossier.

Marc Defaye, ici avec l’animatrice de la zone Natura 2000 Pauline Gillaizeau, souhaiterait planter des arbres et installer des ruches sur sa parcelle.
Marc Defaye, ici avec l’animatrice de la zone Natura 2000 Pauline Gillaizeau, souhaiterait planter des arbres et installer des ruches sur sa parcelle.
© L.R.

Lorsque Pauline Gillaizeau a appris l’existence de l’appel à projet agroforesterie de la région Nouvelle-Aquitaine, elle a mis immédiatement en branle son réseau pour informer le plus d’agriculteurs possible. Il est vrai que l’animatrice de la zone Natura 2000 des Vallées de la Double, en Dordogne, voit bien tout l’intérêt que les exploitants peuvent tirer de ce genre d’opérations. À l’image de Marc Defaye, producteur de céréales en bio à Saint-Privat-des-Prés. « Ici, j’ai une parcelle exposée nord-sud, le sol est du limon-sableux, explique l’agriculteur. Du coup, elle se dégrade parce qu’il y a beaucoup d’érosion, en particulier parce qu’elle est en plein vent. » De plus, les peupliers qui la bordaient ont été coupés, l’exposant encore un peu plus.
Il y a quelque temps déjà que Marc Defaye songeait à se lancer dans l’agroforesterie, au moins pour cette parcelle. « Dès que j’ai eu connaissance de l’appel à projet régional, je l’ai appelé », révèle Pauline Gillaizeau. Ensemble, ils vont regarder ce qu’il y a à faire pour établir le projet. Il y a urgence puisque le dépôt des dossiers s’achève le 31 mai, le cachet de la poste faisant foi (*).

L’enveloppe budgétaire est estimée à 200 000 euros pour 2017. La subvention forfaitaire est de 8 euros par plant, à laquelle s’ajoute une subvention forfaitaire de 250 euros pour réaliser le diagnostic préalable au projet agroforestier. L’objectif de ces aides est de couvrir 50 % des frais engagés. Le montant plancher de la subvention est de 250 euros tandis que le montant plafond est fixé à 15 000 euros.
Conditions : les parcelles doivent être en Nouvelle-Aquitaine ; le projet concerne des terres non boisées et exploitées pendant deux ans consécutifs dans les cinq dernières années ; le projet doit comporter au moins 75 % d’essences forestières ; la densité d’arbres doit être comprise entre 30 et 100 arbres à l’hectare ; la surface minimale est fixée à un hectare d’un seul tenant ; il est obligatoire d’utiliser un paillage biodégradable.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

L'atelier des 6 Vallées réunit des producteurs de la Vienne et des Deux-Sèvres.
L'Atelier des Vallées prend forme
L'atelier collectif de découpe et de transformation de produits locaux des Vallées devrait voir le jour début 2026 à Coulombiers…
Les membres du syndicat de la race Limousine des Deux-Sèvres ont acté une présidence partagée entre Bruno Valadeau et Killian Girault.
Deux présidents pour la Limousine

La présidence du syndicat deux-sévrien de la Limousine est désormais partagée entre Bruno Valadeau et Killian Girault, un…

Baptiste Conreaux amène les commandes de fruits, légumes, jus et œufs à la porte de ses clients.
Des produits locaux livrés à domicile

Si la demande de livraison de fruits et légumes locaux était forte pendant la crise sanitaire, elle s'est bien estompée ces…

Laurette Didière vient de créer son agence Charentes In Flow.
Découverte touristique sur-mesure des Charentes
Laurette Didière créé une agence de tourisme réceptive : Charentes In Flow.
La Chambre d'agriculture de Charente (représentée par son président Christian Daniau) a porté le dossier pour tout le Poitou-Charentes. Aux manettes : le service Environnement, dirigé par Audrey Triniol.
La MAEC zone intermédiaire financée en intégralité
Tous les agriculteurs éligibles à la mesure agro-environnementale et climatique "zone intermédiaire en Poitou-Charentes", qui en…
Guillaume Roux et Cassandra Bœuf veillent sur leurs escargots.
Nouveaux anges gardiens pour les cagouilles
Cassandra Bœuf et Guillaume Roux ont repris la Cagouille charentaise, à Mons. L'exploitation hélicicole va déménager dans les…
Publicité