Travail du sol
L'agriculture régénératrice : des atouts à faire valoir dans la transition
Face aux critiques sur le poids du secteur dans le réchauffement climatique, l'agriculture régénératrice a une carte à jouer en allant un peu plus loin que l'agriculture de conservation des sols. À présent, l'objectif est de valoriser ces pratiques en les rémunérant.
Face aux critiques sur le poids du secteur dans le réchauffement climatique, l'agriculture régénératrice a une carte à jouer en allant un peu plus loin que l'agriculture de conservation des sols. À présent, l'objectif est de valoriser ces pratiques en les rémunérant.
![L'indice de régénération génère une note sur 100 points, où le travail du sol a la part belle.](https://medias.reussir.fr/caracterres/styles/normal_size/azblob/2024-01/f9d1a7d7e0b56add1a7d7e0b551e1av_.png?itok=FjFqaBop)
L'agricultrice régénératrice peut paraître être un terme de plus dans le champ lexical des pratiques agronomiques, aux côtés de l'agriculture de conservation des sols (ACS), du label HVE 3 ou encore de la bio. Elle est finalement assez comparable à l'ACS, qui prône un non-travail du sol, sa couverture permanente et la diversification de la rotation des cultures, mais va encore un peu plus loin en ayant pour objectif d'augmenter la fertilité des sols. " Finalement, qu'importe le label affiché tant que les fondements agronomiques sont respectés et qu'il y a cette notion de régénération ", concède Pierre Louault, chef de projet grandes cultures pour la région ouest du mouvement associatif Pour une agriculture du vivant.