Aller au contenu principal

L’agneau du Poitou-Charentes fait de la résistance

Dans un contexte de baisse de la consommation de viande associé à un recul des prix à la production, l’ODG veut maintenir les volumes commercialisés sous signes de qualité en Poitou-Charentes

Les ventes d’agneaux certifiés repartent à la hausse, de même que le nombre d’animaux certifiés Label Rouge, qui franchit le cap des 50 000 à l’année.
Les ventes d’agneaux certifiés repartent à la hausse, de même que le nombre d’animaux certifiés Label Rouge, qui franchit le cap des 50 000 à l’année.
© Alexandre Merlingeas

«Avec 126 163 agneaux au compteur en 2015, nous revenons à la performance de 2013. Malgré une consommation en net repli, c’est un très bon résultat. Nous conservons notre première place française en tant qu’ODG agneau. Notre développement en Label Rouge continue et franchit le cap des 50 000 agneaux à l’année. Notre production sous IGP stagne en volume mais se développe en nombre de points de vente », a présenté Daniel Gaillard, le président de l’association pour la défense et la promotion des agneaux certifiés en Poitou-Charentes (ADPAP), lors de l’assemblée générale, le 1er juillet à Confolens, en Charente.
Depuis le début de l’année 2016, les ventes d’agneaux certifiés, agneau du Poitou-Charentes, Label Rouge Le Diamandin et agneau des bocages, repartent à la hausse. Au mois de juin, l’opération Kermené, le groupement d’achats des centres Leclerc, annulée en 2015, a bien eu lieu.


Toutefois, la baisse des prix payés au-dessous de 6 € le kilo inquiète les éleveurs. « Il ne faut pas oublier le contexte de haro sur la viande, et sur l’agneau plus particulièrement, indique Patrick Soury, administrateur du GIE ovin du Centre Ouest. Il faut maintenir des prix élevés à la consommation et ne pas passer en dessous du seuil des 6 € payés aux éleveurs. On ne solde pas l’agneau de qualité mais certaines opérations de mise en avant sont nécessaires ».
Pour Jean-Louis Vollier, directeur du GIE Ovin, « les abatteurs ne maintiennent pas les prix à cause de la dévalorisation du cinquième quartier, qui se traduit par la nécessité d’augmenter leur marge. Sinon, ils sont mis en difficulté ». Avec, en toile de fond, la problématique du recrutement de nouveaux éleveurs.

Plus d'infos dans le journal Agri 79 du 15 juillet 2016

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Eric Dion se demande s'il va garder ses trois enrouleurs.
Aslonnes : l’éleveur Éric Dion privé d’eau pour 2026

Avec une baisse de plus de 70 % de ses autorisations de prélèvement, Eric Dion, éleveur porcin à Aslonnes devra acheter du…

Dominique Pain et Fabrice Hairault.
Les Abattoirs de Couhé en lieu de culture

Transformer une friche industrielle en lieu de concert, de diffusion de films et plus généralement de rencontres conviviales…

Cette aide au répit a été lancée il y a un peu plus d'un an.
Aide au répit administratif :  un dispositif pertinent 
L'aide au répit administratif a été créée par la MSA suite aux mobilisations agricoles de 2024. Elle renforce ainsi les…
Éric Forin, Directeur général de Terrena, Olivier Chaillou, Président de Terrena, Bernard Guillard, Président d'Agrial et Julien Heillaut, Directeur général d'Agrial.
Fusion Terrena-Agrial : les agriculteurs de la Vienne entre espoirs et inquiétudes

Le projet de rapprochement entre les deux géants coopératifs Terrena et Agrial, annoncé le 22 septembre, ferait naître le…

Les nouveaux locaux de la ressourcerie à Lavausseau vont permettre de vider ceux de Latillé pour d'autres usages.
Bientôt une nouvelle ressourcerie à Lavausseau
Elles sont dans l'air du temps où l'économie circulaire est devenue presque vitale. Dans les ressourceries, on répare et on remet…
Publicité