Aller au contenu principal

Entreprendre
Lætitia Olivet trouve le bien-être dans l’apiculture

A 33 ans, Lætitia Olivet se lance dans le parcours à l’installation. Début 2015, la jeune femme aimerait créer son exploitation. L’apiculture sera la première de ses productions.

« Dans quelques années mon père prendra sa retraite. Je n’exclus pas de reprendre ses terres », souligne Lætitia Olivet.
« Dans quelques années mon père prendra sa retraite. Je n’exclus pas de reprendre ses terres », souligne Lætitia Olivet.
© C. P.

Dans quelques jours Laetitia Olivet va entreprendre son PPP. Le plan de professionnalisation personnalisé sera la dernière étape d’une reconversion professionnelle engagée en 2011. La jeune aide soignante alors âgée de 30 ans ne trouve plus son compte dans son quotidien professionnel. « David, mon mari, m’a poussée à la réflexion. » La jeune salariée, épuisée, retrouvera dans ce projet de création d’entreprise naissant l’énergie nécessaire pour avancer. « Le grand-père de David avait 60 ruches qu’il conduisait avec passion. Depuis quelques années déjà nous voulions nous y intéresser mais le temps nous manquait. » La rupture conventionnelle signée par Lætitia allait lui offrir les heures, les journées, les mois nécessaires pour découvrir, apprécier, se former à la conduite des ruches. « La liberté d’entreprendre, le grand air, les abeilles et leur rôle essentiel dans le fonctionnement de la nature m’ont très vite séduite. » Pendant une saison, et pour tester sa motivation, Lætitia a suivi chaque jour pendant six mois, un apiculteur. « J’habite à Chey, Gérard Thoreau exploite à Limalonges. Il m’a initiée avec professionnalisme. A la tête d’une exploitation de 1000 ruches, il maîtrise son sujet », juge la future agricultrice. Séduite, en janvier 2013, elle ose un Bprea en production apicole à Venours. En septembre, c’est avec fierté qu’elle présente son diplôme à sa famille. Son mari, ses deux enfants, mais également ses parents, anciens agriculteurs, la soutiennent dans son projet. « J’aimerais concrétiser cette installation début 2015. D’ici là, avec David nous travaillons à l’augmentation du cheptel ». Partis de 60 ruches, les apiculteurs encore amateurs comptent aujourd’hui 120 colonies. « Il en faut 200 pour accéder aux aides à l’installation. Rapidement il faudra augmenter. » Cinq cents est un minimum pour réussir à dégager un revenu selon Lætitia. Grimper jusqu’à 1000 ruches n’est pas exclu, comprend-on rapidement. « Dans quelques années mon père prendra sa retraite. Je n’exclus pas de reprendre ses terres. » Alors, glisse-t-elle à demi-mot de peur de placer la charrue avant les bœufs, « David pourrait me rejoindre ». L’idée de porter un projet professionnel avec son mari la séduit. Un choix de vie dans la droite ligne de l’histoire familiale. Un clin d’œil adressé à sa mère partie il y a quelques mois.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Tom et Didi Hawkins ont repris la supérette de Bouresse, ouverte tous les jours, sauf le mardi de 8 h à 13 h et de 15 h 30 à 19 h 30. Le dimanche de 8 h à 12 h.
Ouverture de commerces à Bouresse et Leigné-les-Bois

Lors des vœux des maires de début d'année, leur arrivée était signalée comme des "bonnes nouvelles". Les supérettes de…

Julien Dupuis, de l'Earl la Mardière, aux côtés de sa génisse Parthenaise ayant remporté le prix de championnat du concours. Elle a été achetée pour la boucherie du Leclerc d'Azay-le-Brûlé.
Concours de boucherie de Saint-Maixent : les ventes en petite forme

Les ventes atones lors de la foire de Saint-Maixent-l'École, le 11 avril, ont confirmé la tendance observée lors des derniers…

16 étudiants en BTS ACSE de Venours ont participé au projet.
Les lycéens à la découverte des Pays Bas
16 élèves du lycée de Venours vont réaliser le mois prochain un voyage vers les Pays-Bas. Au programme, un peu de tourisme, et…
Le camion Christelle Berthonneau s'appelle Sereine. Elle va à la porte de ses clientes ou s'arrête sur la place des villages.
Ces services qui viennent à notre porte
Certains commerçants ont décidé d'arpenter les routes de nos campagnes pour amener certains services à la porte de leurs clients.
Romain Pétorin, Nathan Groussard, Gwenaëlle Richard, Elena Morillon et Aurélien Lys autour du diorama des deux premiers.
Le modélisme agricole s'expose à Migré

Ce dimanche 27 avril, une quinzaine de passionnés exposeront leurs réalisations de modélisme agricole à Migré.

Zeina Hokayem peint des tableaux de femmes, très colorés, sur de l'acier.
Des tableaux colorés et débordants de vie
Elle est arrivée il y a 3 ans dans la Vienne, et Zeina Hokayem a déjà disséminé les couleurs qui lui tiennent tant à cœur dans…
Publicité