Aller au contenu principal

Sanitaire
L’addition de l’IBR aurait pu être plus salée

Tous les ans, la prophylaxie obligatoire de l’IBR réserve son lot de mauvaises surprises.

L’élevage a retrouvé sa qualification après le sacrifice d’un lot de génisses et de 2 recherches d’IBR.
L’élevage a retrouvé sa qualification après le sacrifice d’un lot de génisses et de 2 recherches d’IBR.
© G. A.
Courant mars 2012, un élevage de bovins allaitants du bocage deux-sévrien reçoit ses résultats de prophylaxie annuelle. Pour cet élevage sélectionneur, ces résultats sont des garanties sanitaires qu’il pourra produire lors de la vente de reproducteurs ou lors de la présentation d’animaux aux concours. Or, cette année, si concernant la BVD et la  paratuberculose les voyants sont au vert, il n’en est pas de même pour l’IBR. En effet, 10 bovins sont détectés positifs par le Lasat, le laboratoire départemental d’analyses. L’éleveur contacte aussitôt le GDS qui a la gestion déléguée par l’Etat de la prophylaxie de l’IBR.
La qualification IBR de l’élevage retirée, le GDS convient avec l’éleveur de tester à nouveau les 10 bovins pour confirmer ou infirmer ce résultat plutôt surprenant : l’élevage n’a pas introduit de bovin depuis deux ans. Quelques jours plus tard le laboratoire délivre des résultats confirmant la positivité des animaux.
Une visite d’élevage est alors programmée avec le GDS et le vétérinaire. Cette visite met en évidence que les bovins positifs, des génisses de 24 mois, ont séjourné, l’été dernier, sur un site distant de plusieurs kilomètres du siège de l’exploitation. L’enquête indiquera également que ce lot s’était échappé le temps d’une journée et que les voisins de pâture n’étaient pas tous indemnes IBR. Lors de la visite, un protocole est également établi pour que l’élevage puisse retrouver rapidement sa qualification. Ce protocole prévoit la vaccination des 10 bovins et leur commercialisation vers la Belgique dans un délai de deux mois. Par ailleurs, l’éleveur devra procéder à deux nouvelles prophylaxies IBR sur tous ses bovins de plus de 24 mois, espacées de trois mois minimum. Ce sera chose faite le 25 septembre et heureusement, tous les résultats sont négatifs.
L’élevage a retrouvé sa qualification au sacrifice d’un lot de génisses et de 2 recherches IBR. Un tel scénario n’est  pas toujours réalisable. En effet, bien souvent une circulation de l’herpès virus qu’est l’IBR touche la quasi-totalité des animaux. Dans ces cas-là, la vaccination de l’ensemble du cheptel est le seul moyen pour assainir. Elle peut durer sept à huit ans et être très handicapante notamment pour le commerce d’animaux d’élevage.                    
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Tout ce que vous voulez savoir sur les réserves sans oser le (re)demander
Qu’on les appelle réserves de substitution ou bassines, ces solutions de stockage de l’eau, prévues sur le bassin Sèvre Niortaise…
Un engin de cross pas comme les autres
Une démonstration de moissonneuses-batteuses ‘‘cross’’ est au programme de la prochaine Fête de la Terre. Pour préparer sa…
A la Cuma d’Epannes, les jeunes installés comptent sur les réserves d'eau
Selon ces quatre agriculteurs installés depuis moins de 10 ans, seulement deux fermes, sur les sept que regroupent leur Cuma,…
La FNSEA 17 et les JA 17 appellent à manifester à La Rochelle.
FNSEA 17 et JA 17 appellent à la mobilisation mercredi 22 mars à La Rochelle
Des enjeux locaux comme nationaux seront portés lors de cette manifestation devant les locaux de la DDTM.
La délégation qui a rencontré le préfet a fait le point sur les sujets abordés lors de la discussion.
Les agriculteurs mobilisés pour faire entendre leur voix
Environ 150 tracteurs et 350 participants : l’appel à la mobilisation de la FNSEA 17, des JA 17 et d’Aquanide 17 a été largement…
Le concours de taille revient !
Samedi 11 mars, les Jeunes Agriculteurs de Haute-Saintonge seront à pied d’œuvre, au lycée Le Renaudin, à Saint-Germain-de-…
Publicité