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MSA
L’action sociale, corollaire d’une gestion rigoureuse

Les comptes bouclés, le chapitre de la fusion des caisses départementales Deux-Sèvres et Vienne se termine. L’histoire du régime social agricole se poursuit. L’avenir s’écrira grâce à une gestion rigoureuse et au développement d’une politique de proximité avec les ressortissants.

Josseline Paillat, présidente et Patrice Léon, directeur.
Josseline Paillat, présidente et Patrice Léon, directeur.
© DR

«L’assemblée générale 2010 sera unique », précisent Josseline Paillat, présidente de la caisse de MSA Sèvres-Vienne et Patrice Léon, directeur.  Ce mardi 1er juin, on arrive au terme du processus décidé au niveau national par la caisse centrale. En 2006, le vote du plan stratégique institutionnel entérinait la restructuration du réseau. « De 78 unités, nous devions arriver à 35 en 2010 », rappellent les responsables. Les structures des Deux-Sèvres et de la Vienne devaient, dans ce mouvement, disparaître au profit d’une seule entité : la caisse de MSA Sèvres-Vienne. Officialisée au cours d’une assemblée générale extraordinaire programmée au mois de février dernier, cette  structure clôt à l’occasion de sa première assemblée générale ordinaire, le chapitre des entités départementales. En refermant les livres de comptes validés ce jour à Saint-Maixent-l’école, Josseline Paillat tourne une nouvelle page. Un chapitre de l’histoire locale du régime social agricole se termine. Un autre commence. Et à en croire les représentants de l’institution tout sera fait pour qu’il soit le plus long possible. La réforme des politiques publiques est pesante. La pyramide des âges des ressortissants n’est plus rassurante. 60 % des bénéficiaires du régime agricole ont 55 ans et plus.  

« Mais, si l’on prouve que l’on est acteur de la dynamique des territoires et que notre fonctionnement est économe, la MSA, parce que proche de ses ressortissants, a une place à défendre », affirme la présidente. 

Patrice Léon, épaulé par les équipes administratives des deux anciennes caisses, travaille en ce sens. Le bilan financier de l’année de transition est de bon augure. « Les périodes de calage sont souvent des périodes de fortes dépenses », estime le directeur des services. En Deux-Sèvres comme en Vienne, les frais ont été maîtrisés. Dans le classement national des caisses, les deux structures réunies au sein de la caisse Sèvres-Vienne sortent à la première place pour leur maîtrise des coûts de gestion.

 

530 000 euros pour soutenir les agriculteurs en difficulté 

Le niveau de l’action sociale étant le corollaire d’une gestion rigoureuse, en 2009, 6 millions d’euros ont pu être versés aux familles à travers des prestations extralégales. Celles-ci couvrent un large champ allant des aides à la petite enfance jusqu’à la prise en charge de la dépendance des personnes âgées. 

« Dans le contexte économique particulièrement difficile que subit le monde agricole, 530 000 euros ont également été distribués en soutien aux familles d’exploitants avec enfant et aux salariés bénéficiaires du RSA », précise Josseline Paillat déterminée à faire en sorte que ce coup de pouce reste possible en cas de besoin. Ce lien direct avec les ressortissants est le sceau de la MSA. C’est sa légitimité, l’élue en est convaincue. 

 


En chiffres

La nouvelle caisse de MSA  pluridépartementale compte 

139 052 ressortissants. Chaque année, elle encaisse environ 190 millions d’euros de cotisations. 607,4 millions d’euros de prestations sont versés aux adhérents dont 69,3 % de prestations vieillesse. 

En 2009, 6,1 millions d’euros ont été redistribués dans le domaine de l’action sanitaire et sociale. Ces prestations extralégales dépendent des politiques développées par le conseil d’administration de la caisse. 

La MSA Sèvres-Vienne compte dix agences sur l’ensemble de son territoire.


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