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« La vocation de la MSA : devenir l’assureur des territoires ruraux »

Quelques jours après la signature de sa convention d'objectif et de gestion (COG), Pascal Cormery, le président de la Caisse centrale de la mutualité sociale agricole (CCMSA) en tire un bilan difficile. L’institution devra réduire de 15 % ses frais de gestion et supprimer 1 300 postes.

Pascal Cormery, président de la Caisse centrale de la mutualité sociale agricole.
Pascal Cormery, président de la Caisse centrale de la mutualité sociale agricole.
© Patrice Maurein - CCMSA DCI Département Image

- La Convention d’objectifs de gestion a été signée au mois d’avril dernier. Etes-vous satisfait de son contenu ? Quelles en sont les grandes lignes ?

On ne peut être satisfait mais nous sommes parvenus à un compromis acceptable. La grande question portait sur les moyens humains et les économies de fonctionnement que l’Etat nous demandait de réaliser sur les cinq ans à venir. L’objectif des pouvoirs publics était que l’on réduise nos effectifs de 1 860 postes. La convention porte finalement sur 1 300 postes CDI supprimés. Nous avions proposé un peu plus de 1 000 postes seulement.

- Comment va se traduire cet objectif ?

D’une manière générale, deux départs sur trois ne seront pas remplacés. Il n’y a aucun licenciement sec de prévu. Cela nous impose d’engager une démarche de mutualisations de proximité entre les caisses d’une même région. L’effort va porter sur les fonctions supports et de production pour gagner en efficience, mais pour l’assuré cela ne devrait rien changer. Nous voulons en effet préserver le « front office » c’est-à-dire la relation de service et la présence sur les territoires. Nous avons ainsi 250 agences environ sur le territoire que nous souhaitons préserver. Pour améliorer le service, les agences miseront davantage sur l’accueil par rendez-vous.

Retrouvez la suite de cette interview dans La Vie Charentaise du vendredi 13 mai 2016 (page 3)

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