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La tuberculose bovine reste dans les esprits des éleveurs

Loïc Seguin est président du Ted 16-GDS depuis 2015, il va diriger sa première assemblée générale le vendredi 29 avril. La tuberculose bovine reste le sujet sanitaire prépondérant malgré la baisse du nombre de cas.

Loïc Seguin, président du Ted 16-GDS et éleveur de veaux de Chalais à Saint-Amant-de-Montmoreau.
Loïc Seguin, président du Ted 16-GDS et éleveur de veaux de Chalais à Saint-Amant-de-Montmoreau.
© Alexandre Merlingeas

Lors de l’assemblée générale du Ted 16-GDS qui a lieu ce vendredi, le docteur vétérinaire, Michel Boutet, va intervenir sur la prise en charge de la douleur chez les bovins. Pour­quoi avoir choisi ce thème ?

C’est Jacques Jeauffreau, le directeur, qui a trouvé cet intervenant qui a réalisé une étude sur la douleur des animaux qu’il viendra nous présenter. C’est un sujet sur lequel les éleveurs ne sont pas forcément très sensibilisés alors que la douleur a des répercussions sur les animaux. S’ils souffrent et qu’on ne s’en aperçoit pas, ils ne vont pas profiter. On peut perdre en poids de carcasse, au niveau de la reproduction ou autres. Si on arrive à détecter la douleur et à la gérer, la bête ne sera que mieux. C’est comme nous, si on n’a pas mal, on se porte mieux.

La tuberculose bovine semble moins présente dans les débats de l’assemblée générale du GDS cette année. Est-ce que cela veut dire que la baisse du nombre de cas l’an dernier signe un recul durable de la maladie ?

Je n’en suis pas sûr sachant que les prophylaxies ne sont pas finies. Pour l’instant, nous sommes à 3 cas en 2016. On risque d’en avoir d’autres. Même si on en parle un peu moins, la tuberculose bovine reste un sujet important. Il n’y a pas une réunion entre éleveurs et le GDS où on n’aborde pas le sujet. En assemblée de section, on a parlé presque que de ça. Quand on est un éleveur et qu’on fait sa prise de sang sur les animaux, jus­qu’au résultat on n’est pas confiant. La maladie reste présente dans les esprits. On va essayer de faire ce qu’il faut pour qu’elle recule durablement.


Retrouvez la suite de cette interview dans la Vie Charentaise du 29 avril 2016 (page 3)

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