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La transmission est aussi au cœur des préoccupations des Civam

Si les groupes Civam du Poitou-Charentes travaillent sur l’économie et l’autonomie des agriculteurs, l’installation devient une problématique importante pour assurer la transmission des exploitations et maintenir la vie dans les territoires ruraux.

Marc Caillé, président du Civam Poitou-Charentes.
Marc Caillé, président du Civam Poitou-Charentes.
© Alexandre Merlingeas

«Nous sommes beaucoup à avoir entre 50 et 60 ans, on veut transmettre nos exploitations et les démarches entreprises dessus. On ne veut pas qu’elles aillent à l’agrandissement », a affirmé Marc Caillé le président du Civam Poitou-Charentes lors de l’assemblée générale qui a eu lieu le 13 avril à la salle des fêtes d’Alloue.

La problématique prend de plus en plus de place dans les thématiques abordées au sein des groupes. « Le Civam du Haut Bocage a même un salarié agréé pour accompagner les gens à l’installation. Ils ont même mis en place un système de tutorat où le porteur de projet peut s’appuyer sur un agriculteur en place », explique Fanny Fréchet animatrice régionale du réseau, qui n’oublie pas de rappeler que les Civam fonctionnent sur les bases de l’éducation populaire avec pour objectif de développer l’agriculture durable et dynamiser les territoires ruraux.

Un modèle qui plaît

Les Civam ont plutôt le vent en poupe actuellement. « Avec la crise économique, le modèle d’agriculture économe et autonome que l’on prône plaît aux agriculteurs. En particulier les céréaliers qui traversent une crise sans précédent et sont de plus en plus nombreux dans les groupes. On dénombre 9 Civam dans la région qui emploient 17,8 ETP », note Marc Caillé.

Les démarches Ecophyto ou les MAEC ont aussi gonflé les effectifs qui s’élèvent à plus de 500 adhérents auxquels il faut ajouter plusieurs centaines de participants ponctuels aux rencontres.

 

Retrouvez l'intégralité de l'article dans notre édition du 20 avril.

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