Aller au contenu principal

La ruche orpheline nourrit sa future reine

L’élevage des reines fait partie du travail qui incombe aux apiculteurs. La réalisation est délicate. Toutefois, une parfaite connaissance de la biologie de l’abeille permet de mettre en place une technique efficace.

Les cupules contenant les laves sont placées sur un cadre. Les abeilles agrandissent les alvéoles. La construction est à l’horizontale si la colonie élève une reine.
Les cupules contenant les laves sont placées sur un cadre. Les abeilles agrandissent les alvéoles. La construction est à l’horizontale si la colonie élève une reine.
© C.P.

Une ruche orpheline est une ruche menacée. Pour lui donner un avenir, les apiculteurs peuvent y introduire un cadre de couvain ouvert. Les abeilles y élèveront une reine. Une pratique très technique, spécialité des producteurs de gelée royale .
Le principe, basé sur l’observation du cycle biologique des abeilles, est le suivant, explique Michel Bonneau de l’Abeille des Deux-Sèvres. « Dans une ruche dont le couvain est abondant, nous prélevons des larves. Elles ont moins de trois jours. Leur seule nourriture a été de la gelée royale. Chacune est placée dans une cupule dimensionnée à la taille d’une reine. Celle-ci, installée sur un cadre pouvant en contenir vingt-six, est alors introduite dans la ruche orpheline. D’instinct, les ouvrières vont élever des reines avec ces larves ».
Dès l’introduction, les ouvrières se mettent à la tâche. Les cirières bâtissent des alvéoles autour des cupules (voir photo). « D’abord à la verticale pour les élargir, puis à l’horizontal. Selon la souche des abeilles, la colonie élève de deux à une vingtaine de reines ». Alors que les unes construisent, d’autres, les jeunes abeilles, nourrissent. Quelques jours après la naissance des ouvrières, les glandes hypopharyngiennes et mandibulaires, situées toutes les deux dans la tête, ont suffisamment évolué. Leurs sécrétions composent la gelée royale. Très rapidement les larves baigneront dans la noble substance.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Tom et Didi Hawkins ont repris la supérette de Bouresse, ouverte tous les jours, sauf le mardi de 8 h à 13 h et de 15 h 30 à 19 h 30. Le dimanche de 8 h à 12 h.
Ouverture de commerces à Bouresse et Leigné-les-Bois

Lors des vœux des maires de début d'année, leur arrivée était signalée comme des "bonnes nouvelles". Les supérettes de…

Julien Dupuis, de l'Earl la Mardière, aux côtés de sa génisse Parthenaise ayant remporté le prix de championnat du concours. Elle a été achetée pour la boucherie du Leclerc d'Azay-le-Brûlé.
Concours de boucherie de Saint-Maixent : les ventes en petite forme

Les ventes atones lors de la foire de Saint-Maixent-l'École, le 11 avril, ont confirmé la tendance observée lors des derniers…

16 étudiants en BTS ACSE de Venours ont participé au projet.
Les lycéens à la découverte des Pays Bas
16 élèves du lycée de Venours vont réaliser le mois prochain un voyage vers les Pays-Bas. Au programme, un peu de tourisme, et…
Le camion Christelle Berthonneau s'appelle Sereine. Elle va à la porte de ses clientes ou s'arrête sur la place des villages.
Ces services qui viennent à notre porte
Certains commerçants ont décidé d'arpenter les routes de nos campagnes pour amener certains services à la porte de leurs clients.
Romain Pétorin, Nathan Groussard, Gwenaëlle Richard, Elena Morillon et Aurélien Lys autour du diorama des deux premiers.
Le modélisme agricole s'expose à Migré

Ce dimanche 27 avril, une quinzaine de passionnés exposeront leurs réalisations de modélisme agricole à Migré.

Zeina Hokayem peint des tableaux de femmes, très colorés, sur de l'acier.
Des tableaux colorés et débordants de vie
Elle est arrivée il y a 3 ans dans la Vienne, et Zeina Hokayem a déjà disséminé les couleurs qui lui tiennent tant à cœur dans…
Publicité